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mardi 16 avril, 2024

Clôture du colloque sur les algériens établis à l’étranger

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Temmar et Rahmani pour une participation des émigrés dans le développement

Le colloque organisé hier par la commission des AE de l’APN s’est clôturé avec une série de propositions dont la création d’un fonds d’investissement en drainant l’épargne de la communauté algérienne établie à l’étranger.

Abdelhamid Temmar et Chérif Rahmani, respectivement ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements et ministre de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et du Tourisme se sont relayés pour plaider la participation de la communauté nationale à l’étranger dans le développement du pays. “Toutes les politiques de développement national accordent un intérêt particulier à la communauté nationale établie à l’étranger et au rôle qu’elle a à jouer dans ce domaine”, ont-ils indiqué au deuxième jour des travaux de ce colloque. Exposant les grandes lignes de cette stratégie économique nationale, basée essentiellement sur le développement de l’industrie, de l’agriculture et de la pêche, M. Temmar a affirmé que l’implication direct des Algériens installés à l’étranger dans cette stratégie apportera un plus en matière d’expérience, de consulting et d’investissement. Pour sa part, M. Chérif Rahmani a relevé que plus de 70% des touristes en Algérie sont issus de la communauté nationale vivant à l’étranger.

Ce qui démontre, a-t-il dit, l’importance de cette frange dans le développement du secteur. Il a également appelé les représentants de cette communauté à contribuer au bon déroulement du schéma directeur de l’aménagement touristique (SDAT 2025) visant à faire de l’Algérie un pays récepteur de touristes et non pas seulement émetteur. M. Mohamed Seghir Babès, président du Conseil national économique et social (Cnes), a affirmé de son côté que la communauté algérienne résidant à l’étranger est au centre de la feuille de route tracée par le Conseil.

Il a relevé ainsi que toutes les activités du Cnes accordent de l’importance aux préoccupations de cette communauté et au rôle qu’elle peut jouer dans le développement national. M. Djamel Ould-Abbès, ministre de la Solidarité nationale, a rappelé pour sa part que les Algériens établis à l’étranger ont fait montre depuis toujours de leur entière disponibilité à soutenir leurs frères et sœurs en Algérie dans les moments difficiles. Il faut savoir que le sociologue et chercheur au Centre de recherche en économie appliquée pour le développement (Cread), M. Musette Mohamed Saïb a plaidé la création d’un observatoire algérien de la migration internationale. “La mise en place d’un observatoire ne veut nullement dire la création d’une nouvelle structure budgétivore, mais la mise en réseau d’organes séparés dans une mission d’observation pluridisciplinaire”, a-t-il ajouté.

Intervenant hier, la directrice générale de l’Aniref (Agence nationale d’intermédiation et de régulation foncière) Mme Mokraoui, a indiqué que “la communauté algérienne établie à l’étranger qui représente un potentiel réel d’investisseurs peut sans se déplacer, sans prendre l’avion, sans engager des frais disposer de toute l’information nécessaire à l’implantation d’un projet industriel. Il lui suffit d’un simple clic pour s’ouvrir un accès direct sans intermédiaire à des disponibilités foncières qui s’offrent à lui. Le gain du temps, paramètre précieux dans le domaine des affaires, est absolument indéniable”. Elle a également ajouté que “cette banque est, en outre, conçue de telle sorte à optimiser son temps de recherche, elle lui propose en effet une consultation sur la base de plusieurs critères géographiques, la superficie et le mode d’acquisition”.

Dans ce contexte, le président du Réseau des algériens diplômés des hautes écoles universitaires de France (Reage), M. Fateh Ouazzani, a appelé, hier, à la création d’un fonds d’investissement en drainant l’épargne de la communauté algérienne établie à l’étranger. M. Ouazzani a affirmé que “les compétences algériennes travaillant à l’étranger sont prêtes à s’impliquer dans les efforts consentis par l’État algérien pour le développement, pour peu que le gouvernement trace une stratégie, en créant un fonds d’investissement alimenté par l’épargne de la communauté algérienne établie à l’étranger”. Illustrant son propos par l’activité des communautés installées à l’étranger, des pays émergents, comme l’Inde, la Corée du Sud et la Chine, il a indiqué que son association veut inscrire sa contribution dans un cadre “construit” et “concret”.

Rédaction du Quotidien Liberté

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