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mardi 19 mars, 2024

Vaccin contre la grippe : 0 % d’efficacité

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Les autorités de santé canadiennes ont officiellement reconnu cette année un taux d’efficacité de 0 % pour le vaccin contre la grippe.

Les huit millions de personnes qui se sont fait vacciner l’ont donc fait en pure perte. Leur argent est gaspillé. Elles ont couru le risque d’effets indésirables de la vaccination pour rien.

On ne connaîtra pas le nombre d’accidents liés à la vaccination. Il ne sera jamais communiqué pour la bonne raison que les autorités ne cherchent surtout pas à le connaître.

Faites l’expérience :

Qui, dans votre entourage, est au courant qu’il existe des centres régionaux de pharmacovigilance en France, chargés de recueillir les témoignages des patients sur les effets secondaires des médicaments ?

Qui connaît leur existence, leur numéro de téléphone, leur site Internet ??

Qui y a déjà eu recours ?

Ils sont pourtant 31 en France, ces centres. Et il existe un formulaire spécial, le Cerfa 15031*01 pour déclarer vous-même un problème. Vous pouvez télécharger le document ici [1].

Mais évidemment, personne ou presque ne le sait, ce qui explique qu’il y a moins de 8000 signalements d’effets indésirables par an [2] alors que 128 000 personnes sont hospitalisées chaque année suite à la prise de médicaments [3].

Des effets rarement signalés aux autorités par les médecins

Un autre formulaire Cerfa, le 10011*04, permet aux médecins de déclarer facilement un incident [4].

Mais la procédure elle aussi est totalement sous-utilisée.

Les autorités expliquent que c’est parce que les médecins, eux non plus, ne sont pas au courant, ou parce qu’ils n’ont pas le temps de faire une déclaration prenant 15 à 20 minutes [5].

De fait, ces déclarations sont ridiculement rares.

84 % de ces déclarations émanent des hôpitaux, 13 % seulement des médecins libéraux qui sont pourtant responsables de la plupart des prescriptions.

Dans la pratique, les personnes qui ressentent des effets indésirables suite à un vaccin (fièvre, vomissements, mal de crâne, douleurs articulaires…) ne savent pas qu’elles peuvent faire quelque chose. Elles se contentent d’attendre que ça passe.

La plupart des médecins leur expliqueront en toute bonne foi que « ça n’a rien à voir », parce que la vaccination est « totalement sûre ». C’est donc « par hasard » que vous avez eu ces symptômes « inexplicables », survenus juste après vous être fait vacciner…

C’est ce qui permet de maintenir à plein régime l’industrie du vaccin contre la grippe, et d’étouffer un scandale médico-financier qui aurait pourtant dû éclater depuis des années.

Manœuvres honteuses

Autorités sanitaires, grands médias et industrie pharma se sont livrés cette année à des manœuvres honteuses.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a donné en mars 2014 la composition du vaccin contre la grippe pour l’hiver 2014-2015.

Dès le mois de mai 2014, c’est-à-dire à peine huit semaines plus tard, il s’avérait déjà que l’OMS s’était trompée. Le virus de la grippe H3N2 avait muté et tous les experts haut placés savaient que le vaccin contre cette souche allait être inefficace.

Mais qu’est-il est arrivé ? Quelqu’un a-t-il pris sur lui de révéler la chose au grand public, en toute humilité ?

Eh bien non !

Un silence absolu a été maintenu sur ce sujet.

Personne n’a eu l’honnêteté de dire dans les médias : « Nous sommes désolés, nous pensions pouvoir faire un vaccin efficace contre la grippe. Le virus a muté de façon inattendue. Ce n’est donc plus la peine de vous faire vacciner. »

La campagne de vaccination mondiale a été lancée en fanfare comme chaque année au mois d’octobre, comme si de rien n’était, alors que tout le monde savait.

Ce n’est que mi-janvier qu’une étude sur les effets du vaccin a révélé ce qui était parfaitement prévisible dès le départ, à savoir qu’il était largement ou totalement inefficace cette année.

Nous avons bien sûr alerté immédiatement les lecteurs de Santé Nature Innovation.

Mais il a fallu encore un bon mois pour qu’un site grand public comme Le Figaro Santé l’annonce, le 16 février 2015 [6], ou l’Express, qui a attendu le 16 février également, écrivent : « Un vaccin pour rien ? Le millésime 2014-2015 du vaccin contre la grippe est reconnu peu efficace par les autorités sanitaires. [7] »

Pourquoi tant de retard ?

C’est à croire que de puissants intérêts se sont ligués pour attendre que la campagne de vaccination soit terminée avant de lâcher le morceau.

En tout cas, le 29 janvier 2015, le journal Le Monde, toute honte bue, incitait encore ses lecteurs à aller se faire vacciner dans un article intitulé « Il est encore temps de se faire vacciner contre la grippe. [8] »

Quinze jours plus tard, le Figaro révélait que le problème était connu dès « mai 2014 alors que le processus de fabrication était déjà trop avancé pour revenir en arrière » [9].

Comprenez : « De l’argent avait déjà été investi ; pour maintenir les profits de l’industrie pharmaceutique, il fallait donc procéder comme d’habitude à la diffusion massive du vaccin, même si l’on savait que c’était inutile et dangereux pour les patients. »

À quoi sert le vaccin contre la grippe ??

Une méta-analyse publiée en mars 2014 par la revue Cochrane, portant sur une centaine d’essais, a estimé qu’il fallait injecter le vaccin à 71 personnes au moins pour empêcher 1 cas de grippe.

Ils ont conclu a une efficacité « très faible » (« very modest ») y compris chez les femmes enceintes, et attesté que la vaccination ne réduit ni le nombre d’hospitalisations, ni le nombre de complications [10] !!

Pour les personnes les plus vulnérables (personnes âgées), le Pr Daniel Floret du Haut Conseil de santé publique explique qu’il existe une « impossibilité statistique à prouver les bénéfices du vaccin ». « Le système immunitaire ayant tendance à se dégrader avec le temps, ce public réagit moins bien aux vaccins en général et à celui contre la grippe en particulier. [11] »

Vaccination naturelle contre la grippe

C’est donc un aveu d’échec qui est en train d’éclater au grand jour, maintenant que les langues commencent péniblement à se délier.

Mais cela ne veut pas dire qu’il faut vous résigner à attendre que la grippe vous frappe sans rien faire.

Au contraire ! N’oubliez pas que la grippe est une maladie vraiment violente et douloureuse : fièvre de cheval, courbatures, hallucinations nocturnes… Il faut tout faire pour l’éviter !

Et cela tombe bien parce que, après tout, ce n’est qu’un simple virus, autrement dit un micro-organisme dont votre corps est parfaitement capable de se débarrasser tout seul, pour peu que votre système immunitaire (vos défenses naturelles) fonctionne !

Ce n’est pas un hasard, en effet, si la grippe touche certaines personnes et pas d’autres : elle frappe les personnes immunodéprimées, c’est-à-dire celles dont le système immunitaire a des failles.

  • La première mesure est de prendre de la vitamine D : 4000 UI par jour est un minimum dès le mois d’octobre, sans dépasser 10 000 UI par jour. La vitamine D permet la fabrication d’antibiotiques naturels appelés AMP (peptides antimicrobiens). Par ailleurs, elle est indispensable pour que les globules blancs se multiplient et se différencient de façon efficace. Il n’est donc pas étonnant que dans une étude réalisée en France sur des écoliers, ceux qui avaient reçu le plus de vitamine D ont vu leur risque d’être grippés réduit de 64 % [12]. Et ce avec uniquement des effets secondaires positifs sur les autres risques de maladie, la vitamine D étant aussi bonne contre le cancer, la sclérose en plaque, la dépression !
  • Redécouvrez les vertus du bouillon de poulet : quand vous mangez du poulet rôti, ne jetez pas la carcasse mais mettez-là à cuire avec les restes (os, peau…) dans une casserole d’eau bouillante avec une carotte, un navet, une branche de céleri, un oignon, paprika, sel, poivre, bouquet garni… Vous vous préparerez ainsi un délicieux bouillon, riche en collagène et en L-glycine, un acide aminé qui stimule nos défenses internes en agissant sur des cellules du système immunitaire, selon des études in vitro [13].
  • La vitamine C favorise la fabrication de lymphocytes T qui attaquent et détruisent un grand nombre d’agents pathogènes. Mangez beaucoup de légumes et fruits frais, surtout les petits fruits rouges et noirs, qui en sont riches. Vous pouvez y ajouter un complément alimentaire de 500 mg de vitamine C par jour, surtout en hiver.
  • Prenez du zinc : c’est le minéral le plus important pour l’immunité et pratiquement toute la population en est déficiente, à moins que vous ne soyez gros consommateurs de fruits de mer, et surtout d’huîtres. Prenez soin de choisir une forme bien absorbée de zinc (citrate, glycinate, gluconate ou picolinate) à raison de 15 à 30 mg par jour. Par contre, arrêtez absolument de prendre du zinc dès que les symptômes d’une grippe se manifestent car il favorise la croissance des virus.
  • Un nombre impressionnant d’études montre les effets bénéfiques des probiotiques pour le système immunitaire, via leur effet favorable sur la flore intestinale, premier siège de l’immunité. Une étude clinique a démontré qu’un supplément de probiotiques réduit de 2 jours la durée de la grippe et du rhume [14].
  • Mangez des protéines, car ce sont elles qui servent à la fabrication des petits soldats (les globules blancs) qui partiront au combat contre les virus en cas d’invasion. Vous pouvez même prendre un complément alimentaire de glutamine, un acide aminé (composant des protéines) qui réduit significativement la durée des infections (7,5 g par jour) [15].

Veillez enfin à suivre au maximum les bons conseils de santé générale que vous lisez dans Santé Nature Innovation :

Un nombre incroyable d’aliments renforcent votre santé et vous rendront plus résistant contre les infections : je pense notamment aux oméga-3, à tous les aliments riches en antioxydants, mais aussi aux champignons bons pour l’immunité comme le shiitaké et les pleurotes.

Respectez bien sûr les règles élémentaires de l’hygiène : lavez-vous les mains, surtout après être allé aux toilettes et avoir voyagé dans les transports en commun.

Toussez et éternuez dans le pli de votre coude plutôt que dans votre main. Evitez surtout de vous faire éternuer, tousser, postillonner dessus…

Si vous appuyez sur une sonnette, un bouton d’ascenseur, le clavier d’un distributeur de billets, songez que des centaines de personnes l’auront fait avant vous et Dieu sait où était passé leur index juste avant.

Évitez alors, plus que jamais, de choisir ce moment pour vous fourrer les doigts dans la bouche, le nez, les yeux et les oreilles : c’est par les muqueuses et par les plaies que les virus s’introduisent.

Veillez à avoir votre comptant de sommeil réparateur. Sortez vous oxygéner : si une bonne promenade vous éclaircit les idées, c’est que l’oxygène permet aux cellules de votre cerveau de mieux fonctionner. Il en va de même des cellules de votre système immunitaire, qui marcheront mieux baignées d’un bon apport d’oxygène.

Jean-Marc Dupuis

—————————–

Sources :

[1] Cerfa 15031*01

[2] Voir note précédente

[3] Effets secondaires aux médicaments et dépendance

[4] cerfa_10011

[5] Pharmacovigilance : comment l’ANSM facilite la déclaration des effets indésirables

[6] Un vaccin peu efficace contre la grippe cet hiver

[7] Cette année, la grippe n’a pas forcément épargné les patients vaccinés

[8] Il est encore temps de se vacciner contre la grippe

[9] Un vaccin peu efficace contre la grippe cet hiver

[10] Vaccines for preventing influenza in healthy adults.

[11] Un vaccin peu efficace contre la grippe cet hiver

[12] Am J Clin Nutr 2010 91 : 5 1255-1260.

[13] Hopkins AB. Chicken soup cure may not be a myth. Nurse Pract. 2003 Jun;28(6):16
Rennard BO, Ertl RF, et al. Chicken soup inhibits neutrophil chemotaxis in vitro. Chest. 2000 Oct;118(4):1150-7.

[14] de Vrese M, Winkler P, et al. Probiotic bacteria reduced duration and severity but not the incidence of common cold episodes in a double blind, randomized, controlled trial. Vaccine. 2006 Nov
Leyer GJ, Li S, et al. Probiotic effects on cold and influenza-like symptom incidence and duration in children. Pediatrics. 2009 Aug;124(2):e172-9. Epub 2009 Jul 27.

[15] Crit. Care. 2014 Jan 9 ;18(1)R8.

Rédaction

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