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jeudi 28 mars, 2024

Algérie : Souvenirs et invocations lors de l’évocation du Hajj 2011

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Allah (swt) nous demande d’exalter, durant la période du pèlerinage, les rites prescrits par Allah comme faisant partie de la Taqwah d’Allah qui est la vigilance envers Allah par le respect scrupuleux de Ses Commandements, la Crainte de Son Courroux et l’Espérance de Sa Miséricorde. Parmi Ses Commandements il y a le devoir de penser et d’agir pour le bien de la communauté musulmane et en particulier des plus proches. C’est aussi notre devoir de souhaiter pour notre peuple une prospérité et une gouvernance sensée qui lui apporte la paix, la sécurité et la prospérité réelle et non illusoire et mensongère.

Mais dans ces premiers jours de Dhoul Hijja de 2011, nous voyons une fois de plus des comportements irrationnels, des positions d’insouciance que blâme la Sourate Al Hadj et qui prouvent une fois de plus que nos gouvernants sont loin de penser au repentir et à la réforme :

أَفَلَمْ يَسِيرُوا فِي الْأَرْضِ فَتَكُونَ لَهُمْ قُلُوبٌ يَعْقِلُونَ بِهَا أَوْ آذَانٌ يَسْمَعُونَ بِهَا فَإِنَّهَا لَا تَعْمَى الْأَبْصَارُ وَلَٰكِنْ تَعْمَى الْقُلُوبُ الَّتِي فِي الصُّدُورِ

{N’ont-ils donc pas été de par la terre, de sorte qu’ils aient des cœurs avec lesquels ils raisonnent ou des oreilles avec lesquelles ils entendent ? En fait, ce ne sont pas les yeux qui s’aveuglent, mais ce qui s’aveugle, ce sont les cœurs qui sont dans les poitrines.} Al Hadj – v 44

Sans aller loin dans la terre et faire un grand effort intellectuel, politique, diplomatique ou économique ou un grand jihad de prospective ou de stratégie globale, l’Internet, les médias, la vox populi annoncent froidement ce que chaque bureaucrate de l’administration algérienne semble ignorer car « عَلَىٰ قُلُوبٍ أَقْفَالُهَا certains cœurs portent leurs scellements ? » On verra un peu plus loin que les cœurs sont scellés, dans le cas algérien, par la médiocrité cultivée par conjugaison du despotisme politique, de la rente économique et de la présence dans les sphères de décision des Renégats à l’Algérianité (Islamité, arabité et souveraineté nationale).

« La Suède vient de perdre ce qui lui restait de souveraineté dans l’industrie automobile. Le pays scandinave était pourtant représenté par deux figures de l’automobile européenne reconnue pour leur qualité et leur caractère très affirmé: Volvo et Saab… Deux entreprises chinoises viennent de signer pour le rachat de Saab à Swedish Automobile, un an et demi après sa reprise par celui-ci. Après un an et demi de descente aux enfers, Swedish Automotive signe l’échec de la reprise de Saab en revendant la marque automobile à Pang Da et Youngman…

Swedish Automobile avait racheté Saab à General Motors en janvier 2010 pour 70 millions d’euros. Il a ensuite investi près de 120 millions d’euros dans l’entreprise. Aujourd’hui, Pang Da et Youngman mettront la main sur la marque suédoise pour 100 millions d’euros. Les ouvriers de Saab espèrent connaître le même sort que Volvo qui est sorti de sa torpeur après avoir été revendu à Geely par Ford, un constructeur automobile chinois. Celui-ci lui a ouvert les portes du marché chinois. Volvo construit désormais des usines en Asie et en Amérique. »

La Chine, un pays émergent, était comme l’Algérie un pays sous-développé. Les chinois avaient une doctrine géostratégique, une politique économique et une bonne gouvernance. Les Algériens avaient du sentimentalisme à l’eau de rose qui cultive le nationalisme de canailles et les confréries maraboutiques religieuses ou profanes qui anesthésient l’esprit et cultivent le culte du Za’im ainsi que celui de la pensée unique tant dans le pouvoir que dans l’opposition éradicatrice ou islamiste.

Avec plus de 150 milliards de dollars de réserves et une manne pétrolière, gazière et minière, les Algériens n’ont pas de culture managériale mais la culture rentière d’un pays transformé en comptoir commercial ou les autochtones sont les indigènes du nouvel ordre mondial grâce à la gabegie et l’incurie de leurs « intellectomanes » et de leurs « intellect-écuelles » dont les diplômes délivrés par les prestigieuses universités mondiales ne cachent pas leur misère morale, leur indigence intellectuelle et leur servitude devant les uniformes et le bruit des bottes.

Il est surprenant qu’avec ces fonds et cette manne céleste l’Algérie n’a pas les moyens de racheter une partie des fleurons de l’industrie française évalué à plus ou moins 50 milliards de dollars. On va me dire il faut un savoir faire. Ce savoir faire était à la portée des Algériens si ces derniers au lieu de se lancer dans une décennie de désinvestissement, une décennie de guerre civile et une décennie de consommation effrénée (gastrophilie selon le terme bennabien) avaient mis fin à la sous culture du marché en main, du clé en main ou du produit en main et développé des bureaux d’études, des ingénieries spécialisées, des agences d’investissements, des cabinets d’affaires internationales, des observatoires de veille économique et de prospective. Il aurait fallu rompre avec la paresse, l’indolence, la trahison, le clientélisme et la vassalité. Au lieu d’avoir un chef d’état marabout et des diplomates concierges on aurait eu des Commis de l’État qui peuvent louer les compétences de cabinets juridiques et d’experts pour acheter par exemple l’Usine Renault qui vaut aujourd’hui 4 ou 5 milliard de dollars. Même sans le soutien des experts et dans l’état actuel de leur médiocrité les cadres et les décideurs algériens auraient acheté Saab, Fiat, Peugeot, Renault.

Sans ingénieries financières et managériales de haut niveau ils auraient laissé le bon sens les guider comme il a guidé les maçons et les ouvriers d’origine maghrébine de Renault, de Peugeot ou de Berliet à économiser puis mettre leurs économies et les bijoux de famille dans les boulangeries, les épiceries, les boucheries et autres petites affaires que le français vieilli ou devenu paresseux a mis en faillite ou pris par un complexe de supériorité a délaissé croyant au mirage de gauche et de droite sur l’entreprenariat privé industrielle et High Tech dans une économie mondiale en crise depuis longtemps et que leurs économistes n’ont pas vu venir davantage captivés par le cirque médiatique et les allégeances au pouvoir que par l’observation des faits et la production de la pensée économique innovante.

Contre le bon sens, contre l’intérêt national, les Algériens en pleine crise, au lieu d’attendre ou de prendre les risques réels ont une fois de plus choisi la facilité et l’absurdité la plus déconcertante : Ils offrent une bouffée d’oxygène à l’État français en donnant des facilités à Renault qui va investir 1 milliard d’euro en Algérie. Il ne faut pas être nul en économie et en gouvernance mais il faut être traitre à son pays et vassal de la France pour offrir l’implantation d’un milliard d’euros alors que l’usine mère ne vaut que 4 ou 5 milliards d’euros en actifs immobiliers et industriels. Ce n’est pas une absurdité mais une trahison quand l’Algérie pour 100 ou 200 millions de dollars peut s’acheter des firmes plus prestigieuses que Renault : Jaguar, Rover, Opel.

Si les Algériens de là bas ne sont pas les véritables harkis de la France qui sont en train de dilapider leur argent en laissant les banques françaises devenir maitresses de l’économie algérienne car un président sénile et des appareils illettrés politiquement et économiquement leur ont donné l’Algérie comme un comptoir commercial avec des projets titanesques de nouvelles villes alors que l’Algérien ne sait plus tracer ni construire un trottoir droit et à l’échelle, ni restaurer, réhabiliter ou restructurer le vieux urbain sapé par le goutte à goutte des infiltrations d’eau, ni mettre un plan de précaution ou de prévention pour faire face à un éventuel séisme qui mettrait par terre la centaine d’immeubles légués par le colonialisme et qui ne sont à ce jour pas entretenus et que le CTC a expertisé comme vulnérables. En pleine crise et en pleine dette, les Algériens ont vendu leur dette publique au Crédit Lyonnais contre toute idée de la souveraineté nationale et contre toute idée de redressement de l’économie nationale.

Après avoir fait supporter au peuple algérien le coût de leurs improvisations et de leurs aventurismes ils le privent une fois de plus de son droit à édifier son pays ou d’avoir un droit de regard sur la gestion de ses ressources. Ils le trahissent et le mettent en situation d’indigène colonisé en donnant l’Algérie aux banques françaises, hypothéquant son avenir et son indépendance. Ils poussent l’indécence à apporter leur contribution à sauver l’économie mondiale en participant au sauvetage des Banques européennes et en plaçant leur argent en Bons du Trésor américain.

Un sursaut de dignité ou de vigilance leur aurait indiqué la voie à suivre s’ils ne savent pas faire : S’adosser au nouveau capitalisme chinois et les bureaux d’études de Shanghai ou les plus performants dans le monde, ceux de Hong Kong, et lancer des OPA sur quelques industries et quelques banques françaises. Il ne s’agit pas d’humilier ou de prendre une revanche tardive sur le colonialisme français mais d’imiter les chinois : Disposer de marques de prestiges pour assoir leur exportation ; disposer des compétences managériales pour apprendre, capitaliser et transférer les performances en matière d’organisation ; accéder au know how produit et Know how production pour un transfert de technologie ; mettre sur place en Algérie le même réseau de concessionnaire qu’en France pour que le consommateur algérien bénéficie des mêmes garanties et de la même qualité que le consommateur français.

La proximité avec la France ne milite pas dans ce scénario d’OPA de délocaliser le montage car il n’apporte rien en termes de savoir faire puisque tout est robotisé dans la chaine. La clé est dans le processus de ré-industrialisation de l’Algérie. Les firmes françaises ont environ 20 000 à 30 000 sous traitants alors que les firmes suédoises atteignent 60 000 sous-traitants. L’Algérie gouvernés par des Algériens auraient payé un milliard au lieu de 100 million car elle a un matelas de réserve financière qui lui permet de construire en Algérie des PME générant de l’emploi, des centres de formation et un chiffre d’affaires de 5 milliards de dollars une fois la croissance mondiale retrouvée si le monde n’entre pas dans le scénario pessimiste d’une guerre nucléaire ou d’un effondrement économique. Sur le plan religieux, quand je regarde l’émission les « Chantiers de l’extrême » je me dis qu’Allah a mis l’homme comme Khalifat sur terre pour la civiliser. Nous ne sommes pas prêts à entrer dans l’alternance civilisationnelle d’une part et Allah est Juste et Équitable d’autre part. L’effondrement économique et technologique de l’Occident renverrait l’Occident au moyen-âge et le reste de l’humanité à l’âge de pierre avec cette compétence occidentale de dominer à nouveau le monde car les trahisons des Algériens ne sont qu’un aspect des trahisons du monde musulman dans sa globalité territoriale, intellectuelle, technologique, économique, politique et religieuse.

Oublions ces ratages et oublions l’avenir des banques françaises qui vont mourir debout car les divergences franco-allemandes sont insurmontables poussant le Président Sarkozy à annoncer lors de son allocution télévisée, qu’il ne nationaliserait pas les banques françaises. Oublions que ce seront les pays idiots utiles du monde arabe et musulman qui vont recapitaliser les banques de bon gré ou mal gré par leur contribution à l’effort de guerre occidental contre le monde arabe…

Je viens de recevoir un message m’invitant à voir la khotba de Ali Belhadj faisant de la surenchère sur la Khotba de l’imam officiel désigné par la houkouma. Le bonhomme n’a pas changé et celà n’augure rien de positif pour l’Algérie. J’ai vu la vidéo de Belhadj expliquant qu’il ne faut pas avoir de pitié pour Kadhafi et il justifie le lynchage en citant le verset « 

وَإِنْ عَاقَبْتُمْ فَعَاقِبُوا بِمِثْلِ مَا عُوقِبْتُمْ بِهِ وَلَئِنْ صَبَرْتُمْ لَهُوَ خَيْرٌ لِلصَّابِرِينَ

Et si vous punissez, punissez alors comme vous avez été punis, mais si vous patientez, c’est sûrement meilleur pour les patients.

Il n’a pas le droit de couper le verset de son énoncé global et de lui donner une explication selon son opinion :

{Appelle à la Cause de ton Seigneur par la sagesse et la bienveillante exhortation, et discute avec eux de la façon la meilleure. Certes, ton Seigneur Est Plus-Scient de celui qui se fourvoie de Sa Voie, et Il Est Plus-Scient de ceux qui sont guidés. Et si vous punissez, punissez alors comme vous avez été punis, mais si vous patientez, c’est sûrement meilleur pour les patients. Et persévère, car ta persévérance tient d’Allah. Ne t’afflige point pour eux, et ne t’angoisse point de ce qu’ils rusent. Certes, Allah Est avec ceux qui ont été pieux et ceux qui font le mieux.} An Nahl – v 125

Il ouvre la voie à l’arbitraire et à l’anarchie car jamais Allah n’a autorisé de se faire justice soi même en dehors d’un cadre légal de justice étatique et légitime. Ces voyous du CNT n’ont aucune légitimité sauf celle de la violence de l’OTAN même si on accepte que Kadhafi est un criminel. Le discours de Ali Belhadj prouve au monde entier qu’il fallait interrompre le processus électoral et que le « Qui tue qui » est tout désigné. Je n’ai jamais vu une érudition mener l’homme à sa perdition comme celle de Ali Belhadj. Il confirme aux classes moyennes leur refus de cautionner son Jihad improvisé et que l’avenir ne peut se construire avec des ignorants de ce genre. le FIS est bel et bien mort et enterré. Belhadj joue le jeu du régime car il fait fuir la classe moyenne qui ne veut pas vivre l’anarchie de la Libye. D’ailleurs on le laisse parler pour l’enfoncer d’une part et car il ne représente plus une menace pour le régime d’autre part. Les salafistes et les soufies le considèrent comme un Kharijite. Celà veut dire qu’ils ont donné leur accord pour son assassinat mais le régime est trop malin, il n’a pas besoin de le tuer. Il se liquide tout seul. L’intelligence est de savoir reconnaitre une défaite et de quitter la table à temps puis se mettre à écrire ses mémoires et à apporter des clarifications sur ses contacts avec l’armée, sur la chute du gouvernement de Hamrouche, sur les maquis, sur les GIA pour dégager sa responsabilité ou l’assumer et clarifier la vérité au peuple algérien.

Oublions Ali Belhadj et les ratages historiques et moraux du FIS !

Cet oubli est nécessaire pour donner vitalité à la mémoire et la faire témoigner sur une réalité vécue qui témoigne que la trahison n’est pas conjoncturelle mais structurelle et que tous les Algériens en portent une part de responsabilité par leur comportement fataliste, leur démission et le sabotage de l’Algérie par ces hauts cadres qu’ils soient dans l’armée, la sécurité, la diplomatie ou ce qu’on appelle les Ministères d’un semblant d’État. L’opposition algérienne fait partie de ce ratage et de cette trahison par son incompétence et son irresponsabiité de livrer des victimes au système sans livrer d’alternative crédible au peuple.

Je vais témoigner sur un aspect des moins complexes de cette trahison pour illustrer la rencontre de mes souvenirs avec le pélérinage qui approche et que nous ratons sur le plan collectif :

Je fus chargé par le gouvernement de Monsieur Mouloud Hamrouche de mettre de l’ordre sinon démanteler et réorganiser le service public de la pêche côtière, hauturière et océanique. Ma mission se résume en un ordre donné au Ministre de l’Agriculture de me nommer Directeur général alors qu’il ne voulait pas de moi et en une copie des résolutions du gouvernement sur la pêche.

– J’ai multiplié par 10 le prix du corail brut sur le marché international et j’ai fait signer un arrêté par Ghazi Hidouci, Ministre de l’Économie et des Finances, interdisant d’une part la pêche et l’exportation brute de Corail et d’autre part la production et la commercialisation d’une part de la cueillette de corail par les artisans de Beni Yéni. J’ai mis un partenariat avec les corailleurs japonais pour transférer du savoir faire de production en Algérie et du savoir faire marketing pour s’implanter en Asie et dans le monde arabe. J’ai pris le risque de rencontrer la mafia italienne en Italie et leurs avocats en Suisse pour passer un contrat simple : Travailler dans la transparence sans porter atteinte à l’écologie et aux ressources et tous nous gagnerons en profit et en qualité sinon les gardes côtes algériennes vous poursuivront même si vos vedettes sont plus rapides. Un certain nombre de cadres algériens étaient prêt à jouer le jeu pour défendre cette ressource rare pour la protéger, la valoriser et la mettre au service des artisans et des pécheurs algériens qui ne sabotent pas leur pays. Les étrangers et le général patron des gardes côtes ont respecté leurs engagements. Les Algériens ont trahi pour mille et une raisons. Al Kala et Ténès étaient parmi les derniers gisements importants et de qualité dans le monde. Les Algériens étaient le premier déchet politique et économique dans le monde.

– ALMAP, la société mixte algéro-mauritanienne était détruite par des agents du public qui attendaient sa privatisation et accéder au dinar symbolique aux licences de pêches, aux bateaux, au port et à l’usine de conditionnement financés par l’Algérie qui a fait un prêt de 30 millions de dollars auprès de la banque africaine de développement. Contre l’expertise du cabinet américain – Price Water House – menée par de jeunes marocains et tunisiens, j’ai apporté ma contre expertise avec l’aide de jeunes mauritaniens de Nouadhibou et après concertation avec Monsieur Belkobi le premier ambassadeur en Mauritanie et l’un des diplomates le plus en vue du temps de la Révolution algérienne puis du temps du Président Boumediene. J’ai rencontré l’ambassadeur d’Algérie Tahar Laâjal en poste à Nouakchott et il m’a apporté son soutien pour sauver l’outil et la présence algérienne en Mauritanie. Avec un dossier économiquement, politiquement, diplomatiquement et financièrement irréprochable et incontestable non seulement pour sauver la présence algérienne en Mauritanie et utiliser une carte économique et stratégique pour la pêche océanique et hauturière en guinée, au Vietnam et en Libye, j’ai trouvé tous les Ministères et toutes les banques algériennes ligués contre moi et tout particulièrement le Ministère de l’Agriculture et l’Agence nationale de développement des pêches… L’entreprise a été coulée dans un hôtel bordel à Casablanca et les cabinets de ministres à Alger.

– Les Coopératives de pêches côtières. J’ai mis en place la philosophie et les scénarios de montage des métiers sous un système coopératif de production et mutuelle de financement. J’ai mis fin au projet minable financé par la FAO présidé à l’époque par Driss Al Djazaïri, l’arrière petit fils de l’émir Abdelkader, de quelques barques de 3 mètres et j’ai élaboré le chantier d’organisation des filières de métiers liés à la mer et au poisson pour la pêche côtière et la pêche halieutique qui ne se faisait pas en Algérie par absence de tradition et par les contraintes de la topographie maritime. Ce fut l’un des projets les plus fédérateurs après la révolution agraire en 70 et l’autogestion en 62. Le Ministre de l’Économie, monsieur Ghazi Hidouci, Le Ministre du Travail, monsieur Kara, le Ministre Délégué aux Réformes, monsieur Koraichi, le syndicat des pécheurs algériens, les jeunes en formation dans les écoles de pêches, les Groupes internationaux de coopératives du Québec, d’Italie et d’Espagne, des groupes financiers ont trouvé l’idée géniale. Je dispose de documents émanant d’experts et de financiers étrangers impliqués dans le projet disant à peu près la même chose : « C’est la première fois qu’en Afrique et dans le monde arabe nous voyons un homme porter un tel projet et le décrire lui-même comme projet prêt à être exécuté ». 30 000 emplois et 5 milliards de dollars de revenus en régime de croisière pour un investissement de 300 millions dollars fractionnés sur 3 ans…

Les Algériens aux commandes du pays refusaient de rêver et de croire dans les possibilités de leur pays et des hommes compétents de ce pays. J’ai donc connu une chasse à l’homme qui ne peut être comprise que si on admet l’idée que l’Algérie n’est pas gouvernée par des Algériens. Je ne suis ni naïf ni stupide, je n’ai jamais livré un document ou donné une interview à la presse algérienne. Le monde de la mer est un monde silencieux, la bataille a eu lieu en silence sous l’œil vigilant d’Allah. j’ai montré contre vents et marées mes performances pour être crédibles et trouver assistance pour porter ces projets et les faire réaliser. Il fallait redresser l’ENAPECHE et l’ENOCEP en les fusionnant et en remettant la machine en marche sans mettre un ouvrier, un employé ou un cadre dehors alors que les banques algériennes avaient reçus de leur souteneur l’ordre de ne plus m’accorder le découvert bancaire pour les salaires. J’ai quitté l’entreprise la laissant pour la première fois de son existence avec près de 3 milliards anciens de bénéfices. J’ai remis à flots des bateaux avec des compétences algériennes et j’ai envoyé ces bateaux ramener le thalasso dollar qu’Allah nous a donné dans la mer immense et abandonnée. Pour le prix d’un appartement loué pour une année, de billets d’avion prepaid Corée du Nord Algérie, de salaires modestes versés en dinars et avec des techniciens et ingénieurs algériens, j’ai réalisé la première ferme marine en Algérie et la première station prototype de fabrication d’alginate et de gélatine végétale avec l’objectif d’exporter les algues comestibles au Japon. J’ai rencontré l’actuel président de l’Assemblée nationale alors président de la commission économique de l’assemblée nationale du FLN, lui disant je vous offre ce qui fera votre gloire personnelle : Offrir des perspectives de travail pour les jeunes, en contrepartie je ne veux rien pour moi juste un répit pour lancer les projets et rendre le processus irréversible. Face à moi il n’y avait que « des sourds, des muets, ils ne comprennent pas »

Avec ces petites réalisations et de grands projets ficelés dans un pays qui ne vit que vassal de l’étranger et avec les autres projets en aval de ces grands projets j’ai compris la nature mafieuse et saboteuse de ce régime traitre, perfide et assassin. Pendant 20 ans de bataille et avec cette idée simpliste algérienne d’un président mal entouré, d’un ministre mal entouré, du mauvais œil des étrangers qui envient nos richesses et notre indépendance, on finit par jeter l’éponge et remettre en cause l’histoire et la gouvernance de son pays. Nos malheurs ne sont pas une fatalité mais notre propre œuvre. Nous avons détruit notre pays par notre indolence, notre acceptation de l’assistance, notre refus de la lucidité et de la critique, notre penchant à la facilité et au mutisme tant que nous restons sages, corruptibles et brassant du vent dans un pays qui part en fumée.

Ceci n’est qu’un aperçu de la faillite morale et intellectuelle d’un pays sans gouvernance algérienne. Je peux étayer par d’autres exemples dans d’autres secteurs de l’économie ou de l’administration et montrer le comportement absurde des « cadres » algériens qui comme les décrit Malek Bennabi n’ont retenu de la civilisation occidentale que ses choses et avec la culture choséiste on ne fait qu’entasser des choses à l’image de ce qui ne se construit pas faute de cadre idéologique, de ligne d’orientation et de projet de civilisation.

Ce que j’ai appris du « petit peuple » algérien qui a travaillé avec moi c’est qu’il a une conscience aigüe de ce qui se passe et de ce qui s’est passé. La corruption et le despotisme engendrent la médiocrité, la paresse et la corruption. Ce sont les seules armes de résistance que ce peuple a trouvé pour survivre ; les gouvernés comme les gouvernants convergent sur le court et le moyen terme au même objectif :

فَأَتَاهُمُ اللَّهُ مِنْ حَيْثُ لَمْ يَحْتَسِبُوا وَقَذَفَ فِي قُلُوبِهِمُ الرُّعْبَ يُخْرِبُونَ بُيُوتَهُمْ بِأَيْدِيهِمْ وَأَيْدِي الْمُؤْمِنِينَ فَاعْتَبِرُوا يَا أُولِي الْأَبْصَارِ

{Allah les Surprit par où ils ne s’attendaient pas, et Jeta l’épouvante dans leurs cœurs. Ils détruisent leurs maisons par leurs propres mains et par les mains des croyants. Tirez-en un exemple, ô doués de clairvoyance.} Al Hashr – v2

Sur le long terme ce système va fatalement s’effondrer comme un château de cartes et ce peuple méprisé et déshumanisé va se débarrasser du vernis du Wahn qu’on lui a collé sur la peau. J’en ai grand espoir, presque la certitude car je garde en mémoire le dévouement, la gentillesse et la capacité d’endurance des centaines, des milliers de personnes qui ont travaillé sous mes ordres dans des conditions difficiles sans que jamais on ne m’a manqué de respect ni refusé un ordre et sans que j’ai eu à exprimer mon autorité hiérarchique. Ce n’était pas ma position sociale mais mon autorité morale que les algériens, jeunes et vieux, ont admiré et respecté. Il est vrai que certains syndicalistes staliniens ou certains cadres corrompus me faisaient des crasses derrière le dos ou me surnommaient le prêtre quand ils faisaient des pétitions contre moi :

وَالْبَلَدُ الطَّيِّبُ يَخْرُجُ نَبَاتُهُ بِإِذْنِ رَبِّهِ وَالَّذِي خَبُثَ لَا يَخْرُجُ إِلَّا نَكِدًا كَذَٰلِكَ نُصَرِّفُ الْآيَاتِ لِقَوْمٍ يَشْكُرُونَ

{Et la bonne contrée, sa végétation pousse grâce au vouloir de son Seigneur, alors que dans celle qui fut mauvaise, elle ne pousse que dépérie. De même, Nous Varions les Signes pour des gens reconnaissants.} Al A’raf – v58

L’Algérie terre de promesses et de moissons, réconciliée avec son identité trouvera le Ciel généreux pour la bénir et compenser ses souffrances et ses privations que les traitres lui ont fait porter et se relever pour édifier l’Algérie rêvé par ses Moudjahiddines, ses Oulémas, ses poètes, sa jeunesse et l’ensemble de ses braves gens. La clé pour se relever et redémarrer dans la rectitude est le jour où nous reviendrons au monothéisme pur et parfait « lâ ilâha illa Allah : Il n’y a point de divinité sauf Allah » en refusant de soumettre autrui ou de se soumettre au Taghut, en s’en remettant complètement à Allah, en ayant totale confiance en Lui, en mettant notre espoir en Lui, en ne demandant qu’à Lui et exclusivement à Lui. Allah (swt) a promis et Sa Promesse est vérité :

الَّذِينَ آمَنُوا وَلَمْ يَلْبِسُوا إِيمَانَهُمْ بِظُلْمٍ أُولَٰئِكَ لَهُمُ الْأَمْنُ وَهُمْ مُهْتَدُونَ

{Ceux qui sont devenus croyants et n’ont pas confondu leur foi d’une injustice, ceux-là auront la sécurité, et ils sont guidés.} Al An’âme – v82

Le monde viendra se prosterner sous nos pieds car il a été créé pour qu’il soit assujetti à l’homme jouant sa vocation de Khalife, le libérateur civilisateur et non au paresseux, opprimé ou oppresseur :

لَقَدْ كَانَ لِسَبَإٍ فِي مَسْكَنِهِمْ آيَةٌ جَنَّتَانِ عَنْ يَمِينٍ وَشِمَالٍ كُلُوا مِنْ رِزْقِ رَبِّكُمْ وَاشْكُرُوا لَهُ بَلْدَةٌ طَيِّبَةٌ وَرَبٌّ غَفُورٌ

{Les Saba’ avaient dans leur demeure une Merveille : Deux jardins, à droite et à gauche (de leur vallée). Mangez de ce qu’Allah vous A Octroyé, et soyez reconnaissants envers Lui. Un bon pays et un Seigneur Pardonneur.} Saba – v15

Allah rassemble notre dispersion, facilite nos affaires et fais nous triompher de notre ego incitateur au trouble et au mal pour que nous puissions distinguer le vrai du faux, le licite de l’illicite, le juste de l’injuste, le bien du mal, l’ami de l’ennemi. Allah la sincérité est Ton épée qui finit de trancher, mets-nous par Ta Miséricorde dans ce monde dans le camp des véridiques et fais-nous rejoindre dans l’autre monde les véridiques qui nous ont précédé. Amin

Omar Mazri – Auteur, Ecrivain

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Rédaction

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10 Commentaires

  1. L’idée de lancer une OPA (hostile) sur une grande entreprise européenne
    circule depuis un certain temps sur le net.
    Vous la reprenez à votre compte.

    J’ai peur que cette idée soit irréalisable pour la simple raison que la plupart des grandes entreprises se sont bien blindés.
    Celles qui sont opéables car elles ont un capital flottant (comme Danone) les états agissent ou menace d’opposer leur veto.
    Comme l’état français avec Danone et Pepsi ou le gouvernement US pour la partie PC d’IBM.

  2. On ne peut pas reprocher à un homme instruit et expérimenté de prendre ce qu'on enseigne à Polytechnique et dans les grandes écoles de Management.
    Toute porte blindée à une serrure et un code. Il faut la bonne clé et la bonne lecture du code.
    L'OPA n'est pas une hostilité mais une pratique capitaliste. L'hostilité est d'aller bombarder les autres et de semer la désolation.

  3. J’ai les cheveux qui se dressent. J’ai été longtemps aveugle à la réalité. Je croyais naïvement que l’Algérie était souveraine. Confondant Bouteflika et Boumediene, je croyais sincèrement que le premier avait le même idéal et qu’il travaillait pour le bien du pays. Il y avait des résultats concrets qui étayaient ma croyance et qui sont le paiement de la dette, la fin du terrorisme, la construction des logements. Je me laissais gagner par le ron-ron de l’ENTV. Petit à petit, j’ai commencé à voir le leurre, le laxisme, tout ce qui allait de travers. Il y a eu l’affaire de la filière de la tomate que l’on tentait de disloquer alors que les importateurs-transformateurs de la tomate étaient eux soutenus. Il y eut la grande claque qui ne m’a plus laisser aucune illusion : lorsque M. Benmeradi s’était précipité en France, à la suite de quoi Alver fut engloutie par Saint-Gobain. J’aimais Bouteflika, maintenant je ne peux plus le voir, au point que je ne regarde plus du tout l’ENTV et quand je le fait, s’il apparaît à l’écran, je zappe.

    Mais ce que j’apprends à travers votre texte m’atterre, je ne pensais pas que les choses en étaient là. Hisbi Allah wa Na3m al Wakil 3ala koul elli khane al Amana. La vengeance de Dieu sera terrible et pour l’Eternité !

    Je ne vous cache pas que j’appréciais M. Benaïsssa, ministre de l’Agriculture, il me semblait un bon commis de l’Etat. J’ai l’impression de passer sous un laminoir…

    Sinon en ce qui concerne le soufisme, je ne vous cache pas que je suis très attirée mais je ne fais partie d’aucune tariqa bien que mon désir soit très fort, en France, les choses ne sont pas faciles… Je reste contre le maraboutisme tel que pratiqué chez nous legs colonial, obscurantiste et nivellant par le bas.

    Besoin de réfléchir, de « digérer » tout ce que j’apprends ce matin…

    Respectueusement

  4. @ Safiya

    Je suis désolé de briser cette belle image de l’Algérie. Hélas je suis arrivé à la conclusion qu’il faut expliquer faits et preuves à l’appui la gestion mafieuse de notre pays. Ni l’opposition ni les gouvernants ne veulent murir et prendre leur responsabilité devant Allah. Je me devais d’apporter un témoignage. Je le fais à travers un acte sacré qui est le pélérinage pour montrer le caractère sacré de mon témoignage et la valeur sacrée de mon pays arrosé du sang, des larmes et des sueurs de mes parents martyrs ou déportés.

    Je lui ai donné un autre caractère sacré en écrivant un commentaire sur la sourate al Bouroudj pour corriger la traduction et montrer le sens important du serment divin  » wa Chahed wa Machhoud ».

    Pour la voie soufie. Quand j’étais jeune je fus tenté de suivre cette voie car devant le vide culturel et spirituel de la cité des hommes on cherche une cachette, une retraite spirituelle pour que notre Fitra revive et réponde à l’appel divin inscrit en elle « Sibghat Allah » qui l’a coloré. C’est une supercherie, une autre manière d’instrumentaliser l’Islam. Je rends grâce à Allah qui m’a mis dans une quête mystique en dehors des tourouqs mais dans le Coran et par le Coran. J’ai écris un livre qui n’est pas polémique contre les soufis et autres doctrines mais un témoignange que trouver l’amour d’Allah et connaitre Allah Aimant passe par le Coran si on le lit sachant que c’est Allah qui parle et qui répond à nos interrogations :

    Aimer : « La voie coranique »

    • « Je rends grâce à Allah qui m’a mis dans une quête mystique en dehors des tourouqs mais dans le Coran et par le Coran.  » ceux qui ont réalisé cette quête à l’intérieur des Tourouq seraient dans l’erreur? faut-il démanteler les confrèries? sont-elles le mal absolu? vous pensez donc vraiment que seule votre vision est juste et que personne n’a besoin d’être « guidé »?

  5. Monsieur,
    Ce que vous nous racontez ne surprenant aucun algérien, je pense c’est ce qui fait la différence entre les algériens et les autres peuples arabes, c’est que l’algérien sait absolument tout ce qui se passe, et vivant a Londres et travaillant dans la finance, je peux vous dire que l’incompétence des dirigeants algériens est de renommée mondiale: 150 ou 170 milliards de dollars de trésorerie et 20% de chômage, chômeurs auxquels on peut ajouter aisément la moitie des 3 millions de fonctionnaires qui gagnent moins de 20 000 dinars par mois. C’est un constat ahurissant pour un pays de 35 millions d’habitants seulement. Les dirigeants algériens rendront compte assurément devant Dieu, mais ils sont déjà entrain de payer, puisque connaissant la nomuenklatura au pouvoir, ceux que le peuple appelle Ouled Franca, cette nomenklatura ne doit pas très bien dormir, ne pensant qu’à une chose: qu’elle grand projet réaliser, avec quelle entreprise chinoise pour pouvoir s’en mettre plein les poches. Le malheur, c’est que leur réflexion est aussi simple que cela, il n’y a pas une once de réflexion derrière, pas une.

    Et c’est la ou je suis totalement en désaccord avec vous, parce que d’une part je ne vois pas en quoi l’Algérie va gagner à acheter des actifs sous formes d’entreprises occidentales dont le business modèle est essouflé, et qui ne vont pas durer bien longtemps. Les saoudiens et les émiratis l’ont appris a leur dépends.

    Deuxièmement, ce qui me choque, c’est cette manière qu’a ce que vous appelez la classe moyenne algérienne, qui est en fait la classe moyenne algéroise, francophone et intégrée totalement dans le système sus-décrit comme vous l’avez été, cette manière donc de légitimer la fin du processus électoral de 1991 qui a conduit à la mort de 200 000 algériens au minimum. Vous êtes donc responsable par votre approbation de la mort des ces algériens. Vous connaissez le hadith qui dit que lorsqu’un musulman voit quelque chose de mal, qu’il le change par la main, ou par la parole, ou par le coeur, et ceci est le plus bas niveau de piété. Nous connaissons tous l’histoire des années 90, quand je dis nous, je parle des algériens, la vraie classe moyenne, celle qui parle arabe et qui habite Montreal, Londres, PAris, Batna, Constantine, Djelfa… Ce qui c’est passé est un crime contre l’humanité perpétré par un groupe d’hommes pour qui le sang qui coule n’a aucune valeur, d’ailleurs ils sont entrain de mourir, ou sont morts. Qu’Allah les acceuille dans son enfer, en commençant par Belkheir, Nezzar, Meddiene, Lamari et toute cette clique qui a un ventre a la place du cerveau, et qui a pris pour allié Sheytan en personne.
    La focalisation sur Ali Belhadj est juste une galipette supplémentaire de votre part et de la part de ceux qui ont dirige et qui dirigent l’Algérie, mais franchement les algériens ne sont pas dupes. Vous savez, une fois, j’ai rencontre dans les montagnes des Aures, un vieux moujahid qui a combattu auprès de Benboulaid, Nouaoura et Si Elhaoues, il pleurait, il me disait que si il avait su que l’Algérie allait devenir ce qu’elle est devenue, a savoir un garde manger pour un groupe de personne laissant les restes, et quels restes, au peuple, il n’aurait pas combattu.

    Je plains ceux qui dirigent l’Algérie, puisque l’invocation du madloum est directement accepte par Allah, et quand vous voyez toutes ces personnes maudirent leur dirigeants, je plains leur fin.

    Vos analyses économiques sont totalement caduques, le système occidentale capitaliste est finie, et vous voulez nous faire entrer en plein dedans comme les marocains, la non intégration économique de l’Algérie est la seule chose de positive qui a résulté de la fermeture des frontières algériennes pour mieux piller l’Algérie.

    Enfin, sachez une chose, le peuple algérien a énormément appris de ce qui c’est passe dans les années 1990, c’est pour cela qu’il ne se revolte pas. Il sait ce qu’il l’attend. C’est un peuple qui est devenu a l’image de ses dirigeants, hyper lucide. En Algérie, TOUT le monde sait ce qui se passe, TOUT le monde sait qui fait quoi, TOUT le monde est au courant, et TOUT le monde attend. Attendre quoi? Personne ne sait, mais l’Algérie est un pays qui possède un peuple plus électrifié que 100 centrales nucléaires, et qui n’attend qu’un tremblement de terre pour disjoncter, comme Fukushima. Cette métaphore est vraie, et ce ne sera pas comme en Égypte, ou en Tunisie ou en Libye, on sent même chez les militaires et les hommes des services secrets un essoufflement et un mal-être, comme si les 200 000 morts des années 90 venaient hanter leurs nuits. J’en ai rencontré quelques uns, dans des pays habitués à former les services secrets algériens, et j’ai pu voir en eux une forme de lassitude. Le système Boussouf-Boumedienne a vécu, reste a savoir quand il s’autodétruira comme il a commence à s’autodétruire depuis 2 ans a petit feu.

    Toute spéculation sur l’Algérie et la stratégie économique de l’Algérie n’est que fumisterie, l’on sait très bien la stratégie du clan au pouvoir et de son opposition. le FIS et Ali Belhadj, qui soit dit au passant avaient gagne les élections d’une ECRASANTE majorité, ne sont qu’une excuse, c’est la carotte brandie par un pauvre politicien qui nous raconte ce qu’il a voulu réaliser et qui n’a pas fonctionner.

    Monsieur cela fait depuis 50 ans que rien ne fonctionne en Algérie, 50 ans!!!!! et rien ne fonctionnera. Par contre quand vous regardez le nombre de visionnage des vidéos de ALi BElhadj sur youtube, pour un pays qui ne compte tant que ça de ligne internet, c’est tout simplement énorme. L’histoire ne se répète jamais 2 fois, jamais. Pharaon, Kaoum Loth, Kaoum Toubah ont tous été pulvérisé et anéanti par Allah parce qu’il lui désobéissait. Ce n’est pas 4 anciens fellahs qui se battent pour les milliards de l’Algérie qui vont résister, la question est Quand. C’est tout. Toute autre forme de spéculation sur l’avenir de l’Algérie n’est que futilité.

  6. Quand j’interpelle Ali Belhadj je le fais à dessein. Ce n’est pas le nombre de vidéos qui est important mais le contenu de son discours, de son équipe et son devoir d’apporter des clarifications en écrivant ses mémoires. Ses clarifications sont un devoir et une urgence. Ne voyez pas toute critique comme si on touche une idole.

    Un seul sacré la Parole d’Allah et une seule allégeance celle à Mohamed (saws) tout le reste est discutable.

    Je ne vais pas à chacun de mes articles parler de la même douleur et des mêmes souffrances. J’en parle ailleurs et tous les frères en parlent dès qu’ils ont un espace de liberté. Donnez moi la liberté de choisir mes thèmes, mes sujets et mon discours. Si c’est avec cette mentalité que vous pensez reconquérir la place publique algérienne et gouverner, je vous le dis avec Amana que vous n’irez pas loin avec ou sans Ali. Allah est témoin de ce que je sais et que vous ne savez pas. Notez bien mon nom et lisez bien mes écrits. Ne jugez pas les gens sur un article qui répond à une situation particulière, la maison renault, la crise et la gestion économique catastrophique de l’Algérie. Comprenez le fond de mon discours qui répond publiquement à des questions qui me sont posées à titre individuel et que je remets sur la place publique pour montrer la bravoure du peuple algérien qui peut se montrer grand quand il est sollicité et que l’espoir de redresser ce pays ne doit jamais nous quitter car si nous avons pu le faire dans des conditions difficiles ce sera d’autres résultats dans de meilleures conditions.

    Cette classe moyenne que vous semblez mépriser est celle qui a donné ses voix au FIS mais ce dernier n’était préparé ni à gouverner ni à faire face à ce qui s’est passé car il n’avait pas de scénario de rechange. Je ne cultive pas le secret mais si je me permets d’apporter des critiques c’est que sans doute je dois savoir ce que vous ignorez et qui aurait pu éviter cette tragédie ou du moins la rendre plus courte et moins couteuse. Ce serait de la fuite de responsabilités que de faire porter la tragédie de l’Algérie à ce régime corrompu et incompétent car la question que tout être normalement constitué doit se poser est pourquoi avec tant de médiocrité flagrante dans ce système et une majorité absolue au premier tour on est parvenu à ce niveau de monstruosité. Tant que les acteurs connus n’avancent pas des arguments autre celle de se positionner en victime, les algériens vivront le jour dans le Tkharbit et le soir dans le visionnage des vidéos de Ali Belhadj.

    J’ai fait l’analyse la moins complaisante du FIS alors qu’il était fort et avec ses propres chefs, je l’ai soutenu alors que ses cadres le trahissaient et je viens de faire l’analyse du programme d’Ennahda tunisien bien avant les élections. Ne venez pas me donner des leçons sur l’Islam car avec vos qualificatifs sur une personne dont vous ne connaissez pas la vie ou vous êtes un naïf, un provocateur ou un convaincu d’une certaine idée de l’Islam qui a fait que la classe moyenne ne s’est pas levée pour défendre le choix qu’elle venait de faire.

    Continuer à accuser les gens et à les traiter de pauvres politiciens alors que le temps passe et nous rapproche tous de l’Heure où chacun rendra compte de sa sincérité ou de sa stupidité devant les moments cruciaux de l’histoire de notre pays. Continuer à croire que l’Algérie est hors économie mondiale, croyez encore qu’elle n’est pas un comptoir commercial qui est entrain de devenir une base coloniale, croyez encore qu’Allah (swt) est Injuste sans Sagesse et qu’il va faire plaisir à des paresseux, à des revenchards et des aigris pour mettre fin au capitalisme et laisser le monde revenir à l’âge de la préhistoire ou faire émerger une dawla islamiya ou un Khalifat islamique avec une mentalité d’hérissons qui se piquent. Le monde se déplace dans sa version capitaliste vers l’Euro Asie ou vers une guerre nucléaire sur un territoire musulman. Arrêtez de dénigrer les Algériens qui voient différemment de vous car vous pratiquez la même politique d’éradication, celle des laïcs, celle du FIS et celle du pouvoir.

  7. @ Ghrissi.

    Bi layi ‘alayk, c’est de la mauvaise foi que de chercher et recourir à l’amalgame pour dénaturer le récit d’une expérience qui est un témoignage observable mesurable et vérifiable qui exprime la fierté d’un algérien qui ne fait valoir ni Londres, ni Paris ni Washington pour se faire valoir mais fait valoir la réalité algérienne comme discriminant car elle est la plus implacable broyeuse des hommes et la pire machine de corruption et de fabrication de patriotisme de canailles.

    Mohamed (saws) nous a appris à dire sans craindre la censure ou l’intimidation ou la raillerie : « Que la peur des gens n’empêche personne parmi vous de dire la vérité quand il la voit ou qu’il est son témoin, car la parole de vérité n’approchera pas son heure de la mort et ne diminuera pas sa subsistance » .

    Puisque vous voulez aborder mon rapport aux confréries, je vais vous éclairer de ce qu’Allah m’a accordé de Bassira. Après l’interruption du processus électoral en janvier 1992, une fièvre « mystique » s’est emparée de la classe politique algérienne. Il fallait non plus développer sur le plan social et industriel l’Algérie, ni mettre obstruction contre le massacre des populations civiles ni de donner aux ayants droits leur droits mais de jeter l’Algérie corps et âme dans les confréries enjolivées par le port du vêtement traditionnel.

    On a fait de nouveau appel aux souks de la baraka et à la fierté du Burnous remettant à l’ordre du jour les circonstances du Janviérisme comme un symbole de la décadence de l’algérianité arabo-musulmane et l’instrumentalisation de la religion par les chantres de la démocratie et de la modernité qui montrent à ce jour leur incompétence à gouverner un douar.

    Le temps est passé entre décennie rouge et amnésie d’ivrognes insomniaques, mais il a très peu changé dans la langue de bois, et dans les mentalités rétrogrades qui font commerce dans le souk de la « Boulitique » déserté par les algériens saoulés de promesses non tenues et des défis impossibles.

    Ce temps a montré comment Ghozali « Abou Faracha » s’est empressé de remettre en scène les confréries maraboutiques pour contrer ce qu’on appelle l’Islam politique qui tenté de faire rupture avec l’islam de vassalisation au pouvoir colonial et post colonial fondé sur le nom du Zaïm et la zerda. Ce temps a montré le chef de la confrérie maraboutique en Algérie exiger de Bouteflika qu’il le nomme au poste de grand Mufti d’Algérie pour sa contribution à la « lutte antiterroriste » à la veille de l’arrivée de Sarkozy en Algérie en 2007.

    Les liens entre le dessein de la France et la topographie de l’Algérie ne doivent pas faire oublier le rôle de la France dans le développement de la culture du fatalisme, du maraboutisme et des Zaïms qui ont fait de l’Islam un produit exotique, indigène, un instrument de domination coloniale. J’en profite pour lancer solennellement ici aux géographes, sociologues, topographes et autres spécialistes de l’aménagement du territoire d’apporter un démenti ou une confirmation ou approfondir les visées de ce qu’un commandant du génie français m’a dit alors que nous partagions l’intimité d’une chambre d’hôpital qui brise les différences : Les marabouts construits par la France sur le modèle des anciens servaient de points topographiques pour territorialiser, sédentariser et pacifier en fixant des repères fétiches dans un pays immense et hostile à la France pour en faire un territoire acquis et une population soumise.

    Si mon témoignage ne vaut pas un pet de moustique alors nous pouvons relire et faire vérifier ce qu’écrivait Malek Benabi dans « Révolution africaine » en 1967 sous le titre « Souk al Baraka » où il démontre l’intelligence de l’ennemi qui a mis les marabouts et les confréries à son service : « … Tous viennent chercher la guérison. Celui qui la donne se nomme Cheikh Lakhdar. Il est jeune et correctement mis dans sa kachabia […] » Au surplus – je saisis l’occasion de le dire ici – si j’ai pu surprendre quelqu’un dans mon article, je dois l’assurer que je n’ai pas trahi l’histoire personnelle du fondateur de l’Islah algérien, qui a lui-même, dans une correspondance remontant à 1925, parfaitement éclairé sa position à l’endroit de la pensée mystique authentique, celle d’un Djouneyd par exemple.

    Pas plus que je ne trahis aujourd’hui mes sentiments à l’égard d’une belle œuvre d’éducation islamique comme celle que poursuit une zaouïa d’El Hamel par exemple, dans une conjoncture où le pays doit retrouver le sens de ses valeurs morales et spirituelles.

    Mais l’affaire du charlatan en question, n’est ni une mosquée, ni une zaouia. L’exemple du Cheikh Lakhdar n’est d’ailleurs qu’un simple cas, alors qu’on est en présence, semble-t-il, d’un phénomène social qu’on rencontre un peu partout sur toute l’étendue du territoire national. A Annaba, c’est une Lalla Khadra – on est toujours dans les couleurs du Paradis – qui distribue la baraka quotidienne à des gens qui viennent la chercher sous son toit, en offrant pour cela des zerdas (orgiasmes pantagruélique spécifiques aux peuples affamés et nourris à la valeur spirituelle de l’hospitalité légendaire) propitiatoires […]

    Si après la révolution nous constatons dans certaines situations des renversements de vapeur, nous noterons par contre la dissipation correspondante d’un certain capital révolutionnaire. Et je m’empresse de dire que ce n’est pas seulement dans un souk comme celui de Boumedfaâ qu’on constate cette dissipation. Ce n’est que par esprit de simplification d’un problème complexe que je fixe l’attention sur un de ses aspects qui révèle des symptômes de régression mettant en cause le principal objectif d’une révolution […]

    La baraka ne se propage pas toute seule aux quatre points cardinaux. Qui a porté jusque là sa renommée ? Ceux de ma génération me comprennent quand je pose ces questions.

    Il y a vingt années seulement, les « khouan » (les frères) qui allaient tous les ans à la Zerda (gloutonnerie festive) du marabout un tel, payaient demi-tarif dans les trains. Et parmi eux, il y avait même des colons « touchés » bien entendu par la grâce. Mais au moins, on savait alors qui était le metteur en scène.

    La contre révolution en Algérie a réintroduit le fait colonial et son carnaval d’exorcistes et de lecteurs du Coran sans Tattabur ni Taffakur ni Taffakuh ni psalmodie qui invite au recueillement. Il s’agit d’occuper l’espace sonore et visuel comme on occupe un terrain conquis.

    Si Malek Bennabi est de la poussière d’os il y a Wikileaks qui révèle le mysticisme et le spiritualisme de son excellence Bouteflika. Nous sommes en présence de la même mystification pour faire sombrer le peuple algérien dans l’acculturation politique, l’idolâtrie que le mouvement islahiste badissien a combattu et que les grands et authentiques mystiques algériens ont combattu en prenant les armes contre le colonialisme comme Cheikh Abdelkader, Cheikh Al Mokrani, Cheikh Bou’âmama, Cheikh Bel Haddad et Cheikh Mustapha qu’on a préféré appelé colonel Benboulaïd pour lui donner un caractère laïc et ne pas laisser les Zawiyas devenir des terreaux anti colonialistes et des éveilleurs de consciences.

    Mes mots ne s’inscrivent pas dans le vide sidéral ni dans l’occultisme maraboutique ni dans l’occultation de la réalité sociale et politique de l’Algérie. Ils ont forgé mon caractère et mes idées que d’ailleurs j’inscris dans des travaux personnels où je cite les grands mystiques tout en montrant la voie qui les a amené à travers mon livre « Aimer : la voie coranique« . Le chemin vers Allah est Allah Lui même, Sa Parole ou Son Prophète. Les autres ne sont que des véhicules, des occasions, des jalons. Faire du Cheikh le médiateur vers Allah c’est revenir à la Jahiliya qui a fait de l’Idole le médiateur comme le dit d’ailleurs AL Haddad :

    « Sache que le début du cheminement est un besoin pressant insufflé dans le cœur du dévoué d’Allah ; il le trouble, l’alerte, le motive pour accourir vers Allah et la Demeure de l’Au-delà, et le détourne de l’ici-bas. »

    Nous sommes les seuls spécimens sur cette planète à dénigrer les hommes de valeur et à leur contester le droit de parole comme si leur parole fait peur, dérange ou rend envieux. Alors que ma parole cherche à servir puisque au moment où les gens prenaient, je n’ai rien pris et aujourd’hui je me retrouve par la Grâce de Dieu possédant comme seule richesse celle d’écrire sans être sous la tutelle d’un caporal ou d’un marabout. Tôbà (félicitée) aux Ghourabas, ces exilés qui témoignent dans l’attente d’une réforme globale. Je ne suis pas la norme pour fixer le référentiel ni Chef d’une confrérie pour avoir des disciples mais un Mourid, un itinérant, vers Allah. J’essaye de comprendre et de me conformer à la Parole divine. Cette parole est ouverte à l’intelligence qui ne s’enferme ni dans le préjugé ni dans l’arrogance ni dans la prétention à décider qui mérite ou ne mérite pas la Miséricorde divine. Celui qui médite qu’Allah a fait de la poussière insignifiante une créature honorée et chargée du Khalifat, peut faire de moi, de meilleur ou de pire que moi des Instruments de Son Dessein. Ni moi ni un autre ne peuvent changer ce Dessein que Mohamed (saws) a explicité :

    « Qu’Allah fasse resplendir de beauté un homme qui a entendu mes paroles, et les a retenues, puis les a transmises telles qu’il les a entendues. Il se peut en effet que quelqu’un porte une science (religieuse) sans être lui-même savant ; et il se peut que quelqu’un porte une science (religieuse) à plus savant que lui »

    C’est sans doute une des mille et une pistes qu’Ibn ‘Attàilah d’Alexandrie dévoile dans une de ses sagesses expliquant que c’est Allah qui décide de rendre anonyme ou de rendre illustre, de rendre digne ou de rendre indigne le novice, l’itinérant ou le connaissant au delà des hiérarchies mondaines que les apparats des hommes ont fixées et qui ne peuvent traduire la réalité des cœurs ni la visée des intentions connues uniquement d’Allah (swt)

    « Il se peut qu’Allah accorde des prodiges (karamates) à l’un de Ses dévoués alors que celui-ci est loin d’atteindre la rectitude et la perfection (Al Istiqama) »

    Ce ne sont pas des vues de l’esprit oisif mais une perspective d’engagement et de cheminement pour celui qui médite le sens du Jihad en Allah et l’existence des itinéraires et par conséquent des plusieurs itinérants menant à Lui (swt) sans rien devoir à personne ni attendre l’autorisation d’autres aussi faibles, indigents et impuissants que nous tous :

    وَالَّذِينَ جَاهَدُوا فِينَا لَنَهْدِيَنَّهُمْ سُبُلَنَا وَإِنَّ اللَّهَ لَمَعَ الْمُحْسِنِينَ

  8. Merci d’avoir pris le temps de me répondre aussi complètement. je suis de votre génération et je viens de vous découvrir. Mon intervention trop lapidaire pouvait apparaître comme offensante c’est loin d’être le cas bien au contraire. La sémantique est importante. je ne parlais pas de ces pseudos soufis en ces lieux et en ces années de grand malheur que vous citez. Mais vous m’avez déjà répondu et rassuré. Je suis actuellement dans l’archipel des Comores à Mayotte et je peux constater que la confrérie de mes ancêtres Qadiriya est bien présente. L’Islam est ici « naturel »et on nous appelle « marabout »pour peu que l’on soit arabe. Je vous remercie encore concernant Tarik Ramadan car je vous l’ai déjà écris vous êtes le seul contradicteur valable du personnage. Personnellement j’avoue sans fausse honte ne pas avoir le niveau pour débattre avec lui. En revanche je comprends parfaitement et apprécie votre contribution. Je vous parlerai quand même d’une référence aux bédouins un peu maladroite qui a pu me gêner dans la mesure ou de l’aveu même des généraux français la noblesse et la culture étaient sous la tente. 90% de l’armée de l’Émir étaient lettrée et beaucoup de généraux français ne connaissaient même pas Platon…Vos références à Ibn Arabi me conforte bien entendu dans la haute estime que j’ai de vous.Merci encore

  9. @ ghrissi

    Nous sommes entrés dans l’année 1433 de l’Hégire. A cette occasion, je vous souhaite un nouvel an de fraternité et de solidarité. Puisse Allah apaiser nos souffrances, nos confusions et nos défaites en ces temps de crises en nous accordant Sa Rahma … Puisse la Paix régner dans nos cœurs.

    Je souhaite à mes frères comoriens une réussite dans leurs projets. J’ai eu la chance d’enseigner à quelques comoriens et je garde le souvenir d’hommes braves, simples et sans malices sans être naïfs ou crédules. J’avais projeté de consacrer la fin de ma vie à travailler aux Comores et apporter mon expérience aux Musulmans et aux Africains. Allah (swt) a choisi de m’employer là où Il a voulu et dans la cause qu’Il a voulu en bousculant ma vie de la manière la plus surprenante. Je servirais cette cause du mieux que je pourrais.

    Merci à vous et Allah est témoin que je ne cherche pas autre chose que ce que nous venons de réaliser ensemble par cet échange à distance : éviter la confusion en clarifiant car notre esthétique et notre éthique de musulman sont pour la transparence et les évidences comme notre noble Coran.

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