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mardi 19 mars, 2024

Le FIS, Abassi Madani, Ali Benhadj : Memorandum

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Le Front Islamique du Salut ( FIS), vainqueur des élections de 1991 et dissout en 1992, suite à l'annulation du processus électoral, vient de publier un memorandum, qui vient appuyer l'analyse "classique" sur la situation politique en Algérie, dans laquelle Abassi Madani et Ali Benhadj dénoncent la loi votée par le Parlement sur les partis qui « exclut » les dirigeants du FIS de participer à la vie politique.

Dans le complot qui se trame contre l'Algérie et qui se dessine de plus en plus net et de plus en plus décisif, nous nous interrogeons comme observateur sur les conditions, les circonstances et les garanties du retour du FIS à l'exercice politique. Ces questions l'interpellent car il ne fait pas partie des appareils de collaboration mais l'interpellement également sur son silence devant l'ingérence étrangère en Algérie.

Les revendications et la culture du FIS

1- Ali Belhadj et Abassi Madani, font porter au régime algérien l’entière responsabilité du drame national considérant que c’est l’arrêt du processus électoral et la violation de la volonté du peuple qui a déclenché le feu de la « fitna ».

2- Sur le plan politique, abstraction faite de nos sentiments personnels ou de ceux des sympathisants du FIS, il n'y a pas d'événement politique quand on connait la nature du pouvoir algérien et la position des éradicateurs dans les appareils de l'Etat ainsi que le poids politiques quasiment nulle de ceux qui siègent à l'Assemble du peuple à la place du peuple.

3- Le FIS a été dépossédé de sa victoire électorale sur des décisions étrangères pour ses positions courageuses contre l'agression de l'Irak, pour l'engagement en faveur de la libération de la Palestine, pour son opposition affichée contre l'allégeance à l'Étranger et pour un islam social et populaire.

4- Ils se réclament du courant algérianiste qui se réclame de Ben Badis, d'Al Ibrahimi, de Malek Bennabi et de tant de grandes figures nationales qui ont donné de la pensée et de l'action résistante au monde arabe et au monde musulman.

« Le colonialisme dans sa globalité comme dans ses composants est une souillure provenant de l’œuvre de Satan, ses partisans se rencontrent sur ses propagations perverses celles-là même qui sont poussées par les instincts prédateurs voraces des colonisateurs et animés par les théories du colonialisme expertes dans la construction des instruments impitoyables de prédation et cultivées dans l’art de mettre en servitude les objets de leurs convoitises. Parmi ses moyens les plus redoutables le colonialisme sape le moral des colonisés et anesthésie leurs sensibilités morales et spirituelles »
L’Islam a instauré la miséricorde et la bienveillance et il ordonne la pratique du bien et de la justice alors que le colonialisme repose sur la dureté, la tyrannie et la transgression. L’Islam appelle à la paix et à la stabilité, pendant que le colonialisme appelle à la guerre, au meurtre, à la destruction et aux crises. »

Les impasses à surmonter

1 – Nous assistons en Algérie à la course à la création de partis politiques, après l’agression contre la Libye et celle en préparation contre la Syrie et l'Iran. L'Algérie est en train de basculer des mais des éradicateurs pro français aux mains de mouvances disparates tolérées par Waghington car ils se mettent en phase économique, financière et géopolitique avec l'Amérique et l'OTAN. les Algériens ont été le bras armé contre d'autres algériens sur ordre de l'Etranger. Faire confiance à l'Etranger c'est faire preuve d'immaturité politique et d'amnésie historique.

2 –  Cela fait trois siècles que nous tournons en rond, incapables d’avoir une logique pragmatique, une démarche cohérente, une constance sur le plan de la perfectibilité. Nous persistons à faire du sur place ou à régresser.

3 – Est-ce qu’au delà de la posture victimaire légitime que partage d'ailleurs tout le peuple algérien frappé sauvagement par la répression, Ali Belhadj et Abassi Madani ont d'autres lectures à donner au peuple algérien pour qu'il construise la conscience politique et religieuse dont il aura besoin pour faire face au démantèlement de l'Algérie ?

4 – Chaque entropie ramène, en Algérie et ailleurs, ses opportunistes, ses affairistes, ses prédateurs : Allah nous dit que quand les tyrans s'emparent d'une cité ils la corrompent et avilissent son élite.

Mes critiques et mes propositions :

Mes remarques ne cherchent ni à accabler ni à être complaisant ni compatissant mais demeurer lucide et à ouvrir d'autres perspectives à celui qui a un coeur vivant et le sens des responsabilités. Il ne s'agit ni de jugement de valeur ni de sympathie ni d'antipathie mais d'un regard honnête et sincère qui veut comprendre un processus mais pour celà ses acteurs doivent se livrer davantage. Il s'agit de l'Algérie au dessus de nos partis et de nos personnes.

1 – La question de l'efficacité des dirigeants des partis algériens et de leurs collaborateurs restent posés tant pour l'observateur impartial que pour celui qui a exprimé sa sympathie ou son militantisme. Le FIS ne fait pas exception même s'il est plus populaire et préservé de la collaboration avec le régime corrompu et corrupteur. Quelles sont les garanties, dans les conditions nouvelles pour lui et les partis politiques, de garder son autonomie et sa probité à l'égard du régime et de l'Etranger ?

2 – Je reste convaincu que si les dirigeants du FIS avaient pris en considération que la lutte réelle ne visait pas le FIS en tant qu'organe partisan mais visait à toucher la révolution algérienne, à faire tomber l'armée algérienne et à diaboliser l'Islam par la conjugaison de quatre forces, le Vatican, le colonialisme, le sionisme et leurs agents inféodés en Algérie, leur démarche aurait été plus stratégique et plus subtile.

3 – Sur le plan politique Il faut se mettre au dessus du parti pour reprendre l'initiative et ne pas la laisser aux autres quand les autres sont Satan incarné.

4 – Il y a d’autres moyens d’actions. L’expérience humaine en général et algérienne durant la colonisation en particulier est riche en modèles. Seul Allah est le Vivant l’Immuable, l’Eternel (swt).

5 – Le communiqué évoque la "Fitna" mais se taire sur les complots de l'OTAN et sur la culture de la rente est une Fitna qui va rester inscrite dans nos problèmes car elle touche notre profondeur stratégique et un pays musulman. Les prédicateurs qui se sont rangés non comme des réconliateurs mais comme des instruments de guerre posent problème de conscience à notre tragédie algérienne. Ils sont aussi dangereux pour l'Algérie que le Vatican, l'impérialisme et le sionisme.

6 – Il faut trouver le moyen de redonner la parole au peuple et son exercice libre et souverain de la politique. Ce peuple libéré peut alors créer les partis politiques qu'il veut et les sanctionner par les urnes selon un processus démocratique qui peut être innové par les Algériens et ne pas se contenter de mimer l'Occident et d'installer à la place de la démocratie une polyarchie d'oligarques qui se partagent la rente économique, politique, intellectuelle, historique, symbolique et religieuse. Je suis convaincu, dans l'exercice libre et souverain du peuple le FIS peut encore réaliser un bon score mais il en faut d'abord en créer les conditions politiques et en discuter avec tout ceux qui ont le projet de l'indépendance algérienne.

Conclusion :

Si le FIS n'a toujours pas compris comment il a été instrumentalisé pour que soient réalisés, à son insu, des objectifs stratégiques qui touchent l'Algérie et l'Islam, il faudrait que ses dirigeants aillent en retraite ou qu'ils lèvent les yeux de leurs blessures, de leurs ressentiments pour voir le monde dans sa cruauté implacable et contribuer à trouver aux Algériens une riposte qui préserve les vies humaines, la dignité nationale et les chances d'avenir pour les générations montantes.

Le FIS peut apporter, en se démarquant des hypocrites et des opportunistes, une force de lutte pour la défense de nos valeurs nationales, de la justice sociale et  de la consécration de la souveraineté nationale contre l'ingérence étrangère ! Nous attendons qu'il se prononce sur ces questions et qu'il apporte ses clarifications car pour l'instant l'Algérie est sous l'emprise de la confusion, de l'amalgame et du mensonge.

Omar Mazri

Rédaction

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24 Commentaires

  1. On va repartir encore pour 20 ans de guerre , sans état d’âme? Le souhait de peuple n’est guère un parti politique islamique, ni d’ailleurs laïc!! Laisser le peuple vivre tranquillement. Combien d’Algériens font le bonheur d’autres nations , au lieu de servir la nôtre. La tragédie de deux décennies précédentes a fait fuir environ un million d’Algériens? Quant au FIS , peu importe le contexte de cette tragédie , mais il s’est fait avoir par les prédateurs et les militaire. Le FIS n’a pas les mains propre, qu’il se retire à jamais de la scène politique. on marre… Vive le peuple , lui est seul souverain!

    • Ce que vous n’avez peut-être pas compris cher Andour, c’est que nous ne vivons pas dans un monde pacifique et neutre mais bien dans un monde de prédation et d’aliénation. Si vous pensez donc que ce monde laissera ce pays de plus de 2 millions de km² de richesses tranquille si ses habitants adoptent votre attitude amorphe et survivaliste alors je crains fort que vous vous fourvoyez lourdement. Affirmer notre identité et la défendre n’est donc pas un caprice de va-t-en guerre.
      Plus prosaïquement, votre méprisable attitude de « 7chicha talba m3icha » n’est pas une option… ou peut-être si : le choix de la défaite!
      Sachez enfin, que si les arguments théologiques de perdition dans l’au-delà ne vous émeuvent peut-être pas, votre abdication ne vous apportera très certainement pas un quelconque avantage terrestre non plus. Bref, ce n’est pas très gai ce que vous nous proposez là.

      Concernant l’article, j’en félicite l’auteur que je découvre ici et qui m’éclaire en passant sur le lien qu’il y a entre les deux livres parus dans la collection du C.I.R.D (n’ayant lu que le second)…

      Wa essalamou alaykoum.

  2. Merci,
    Excellent article ! Un peu d’objectivité ne peut être que positif pour nous. Excellente analyse. Je ne pensais pas que ce genre de professionnalisme existait encore. Merci encore et continuez sur cette voie, c’était un peu long mais détaillé. Cdt. AsSalem ‘Alaykoum

  3. Bonjour,

    je me permets de vous envoyer ce mail afin de vous présenter un travail nouvellement publié par une jeune maison d’édition parisienne (APOPSIX, maison d’édition qui a également publié le témoignage de Nacer Boudiaf sur la mort de son père, le Président algérien Mohamed Boudiaf).

    Le sujet du livre : la presse française et l’Algérie – au travers sa perception du phénomène islamiste.

    L’objet du livre :
    La presse française, considérée comme le médiateur des liens franco-algériens, est passée au crible de l’analyse à travers le prisme du phénomène islamiste qui suscite, des deux côtés de la rive méditerranéenne, de fortes réactions passionnelles. Évoquer l’Algérie déclenche aujourd’hui des sentiments très vifs, notamment si la question de l’islamisme est abordée. Ce travail se situe à l’intersection de ces deux premiers thèmes, Algérie et Islamisme, associés à un troisième thème, celui de la Presse et plus précisément la Presse française traditionnellement relais d’opinion. Ces trois éléments (Algérie, Islamisme et Presse française) sont au cœur de cette analyse.

    Entre le quasi-silence médiatique (des années soixante-dix) et la sur-médiatisation de l’actualité islamiste (des années quatre- vingt dix) , une tendance domine : ce mouvement politico-religieux est vu sous l’œil de la passion, de la peur de la foule fanatisée.

    L’irruption de l’islamisme sur la scène politique algérienne soulève alors, chez les journalistes, un délicat problème : quelle est la véritable personnalité de l’Algérie.
    Détenant le sentiment que ce qui touche l’Algérie touche la France, la presse va alors apporter ses réponses, lesquelles dessinent et aspirent à une certaine Algérie. Aussi ce livre soulève des questions : quelle est cette Algérie vue par les journalistes hexagonaux ? Comment s’exprime l’imaginaire algérien de la presse française, quelle est sa force, quels sont ses fondements ? Quelles sont ses influences ? Autant de problèmes que l’étude relative à la couverture médiatique de l’islamisme semble pouvoir nous aider à solutionner.

    A l’heure des révolutions arabes, ce livre peux éclairer le lecteur sur la confrontation entre démocratisation et islamisation d’un pays qui a eu a vivre des bouleversements institutionnels et sociaux historiques.

    Dans l’hypothèse où se travail vous intéresse, je vous invite à prendre contact avec la maison d’édition APOPSIX.

  4. les Algériens ont été le bras armé contre d’autres Algériens sur ordre d’autres algériens, croyiez moi les algériens n’ont besoin de personne pour s’entretuer, comme tous les autres peuples(musulmans?) pendant la periode « terroriste » en algerie j’y suis allée en vacance, j’étais à ce moment là tres jeune mais deux pseudo musulmans m’ont demandé tres poliment d’aller mettre « al fonara » sinon ils devraient me couper la tete! souvenir du fis! alors qu’a l’époque meme les lois de Dieu ne m’obligeaient en rien a le mettre! ils ont fais l’islam a leur sauce et quand quelqu’un vous met le couteau une premiere sous la gorge, on n’oublie pas! le fis était le « kharijisme » moderne. le peuple algérien n’a plus peur de rien et dans certain cas meme de Dieu. on est rageusement blasé! il est en plus impossible de prendre exemple sur qui que ce soit, etant donné que l’argent, le pétrole…. valent plus qu’un Homme. et le fait que les religieux préfèrent leurs douces chaumières payées par l’état,(je ne vise personne).
    quand les chefs d’états musulmans penseront que leur état n’est pas leur seul obligation mais bien toute la population musulmane est a se rappeler. les traités avec un tueur de musulman est une traitrise.

  5. Bonjour à tout le monde. permettez moi de vous donner mon avis qui est relativement en rapport. on peut accuser le FIS PAR TOUT les mots, du moment ou on ne lui donne pas la parole. quelle injustice…. je trouve illogique et plutôt injuste d'entendre d'un seul coté. le peuple a choisi le FIS donc enlever le FIS = enlever le peuple. le peuple algérien est traité comme du bétail, vous vous rendez compte ? on l'invite à choisir ses représentants, aussitôt on lui confisque son choix. pire encore, on les met en prison, eh ben mon vieux …. il veulent nous faire Croire que le FIS est Terroriste, d'accord on admet OK alors comment appel t-on celui qui confisque le choix du peuple ? si le représentant de ce peuple est du FIS ça veut dire que tout le peuple est terroriste, hein ? ou bien ce peuple est malade, soit 30 million d'individu , y en a aucun de sage. oulala on a pas de chance, déjà la révolution de 1954 a été confisquée par des bandits oui des Bandits je le répète depuis 1962, et la continuité de ces bandits arrachent la volonté du peuple en 1991, quand est ce qu'on aura la liberté ya Rabbi de ces bande de voyous ? de toute façon notre Dieu est en train d'observer, nous somme tous responsables devant nos actes, à bon entendeurs cordialement

  6. que le fis parle mais bon ce ne sont pas de rumeurs dont on l’accuse mais bien de concret sinon les porte parole de ce parti ne seraient pas enfuis. et finalement un peuple n’a que le gouvernement qu’il mérite.

  7. Permettez-moi de faire un point d’ordre sur le contenu de cet article.
    En faisant le parallèle avec le colonialisme,vous dites: » contrairement à l’islam, le colonialisme sape le moral des colonisés et anesthésie leurs sensibilités morales et spirituelles » et plus loin:  » L’islam et le colonialisme sont deux antagonismes qui ne peuvent jamais se rencontrer ».Bien, Maintenant, dites moi comment l’islam est arrivé en Algérie ?. Je sais que vous aller me traiter de tous les maux et autres noms d’oiseaux.Mais, en étant pragmatique et logique avec vous-même, ne trouvez-vous pas votre analyse quelque peu tendancieuse sinon, assise sur un parti pris flagrant.En tant que musulmans qui se respectent, ne devons-nous pas dire toute la vérité, rien que la vérité ? L’islam oui, mais l’anesthésie a tellement pris que des régions entières se renient . Qui par ignorance, qui par peur de l’au-delà, qui par intêret. Nous sommes entrés dans un coma profond, un négasionisme sans pareil.L’islam, n’a rien à voir dans tout cela, car contrairement à certains bien pensant, l’islam n’arabise pas , par contre les musulmans si!.La preuve, l’indonésie, le pakistan, Afganistan etc….Chez nous, ils ont certes trouvé le terreau nécessaire et la bonne semence locale qui a permis cela.Depuis, nous refoulons notre identité au fin fond de notre âme pour essayer de la sauver.Alors, dites-moi qui suis-je dans tout cela ? Tant que la vérité et mon identité unique et première restent bafouées, je persiste à dire que toute idéologie même dogmatique est contre productive.En parlant de colonialisme, je suppose que vous parlez de la France.Celui-là est parti et bon vent! .Pour revenir au Fis, à mon sens, tout élément qui a participé au « génocide » ou « décennie noire » appelez-la comme vous voudrez, n’a plus rien à voir en Algérie, même si la justice à travers un simulacre de « Reconciliation » l’a acquité. Cela est valable pour tous les éléments armés ( GIA, AIS, DRS,DGSN etc…)et ceux qui en sont la cause.Ouste, au large, la mer est belle.

  8. @ momo

    Je vous dirais que la présence de 14 siècles de l'Islam en Algérie a islamisé et arabisé l'Algérie. C'est ainsi et pas autrement. Je vous dirais que les plus grands défenseurs de l'Islam de l'Algérie au Maroc sont des berbères. Se réclamer de Chorafa en Kabylie ou dans l'Atlas marocain c'est se réclamer de l'islamité et de l'arabité mélangé au sang et au sol berbère. Si tu ne veux pas te reconnaitre arabo berbère et musulman, c'est ton problème. Mais tu ne peux effacer l'histoire qui a fait de toi ce que tes parents ont été. Cette histoire te dit que les Arabes portant l'Islam ont affronté les romains colonisateurs. 'Oqba, on peut dire ne s'est pas allié les tribus berbères alliés des romains mais Ibn Nosayr a pactisé avec les tribus berbères sur la base de la fraternité islamique.

    Les terres 'Arch héritées des traditions berbères sont restées 'Arch jusqu'à la conquête du colonisateur français. Moussa Ibn Nossayr pour montrer que l'Islam prime sur l'ethnie et la conquête coloniale du sol a confié le commandement de la libération de l'Espagne à Tarek Ibn Ziad. C'est l'histoire qui le raconte. Les dynasties et les grandes figures religieuses du Maghreb sont berbères mais l'Islam leur a donné une langue écrite et les a fait entrer dans l'histoire comme des authentiques amazigh : des hommes libres qui sont devenus libérateurs et civilisateurs. Ibn Badis, Mouloud Kacem, Rachi Benaïssa, le grand père d'Ait Ahmed sont des penseurs musulmans de très haut niveau et des lettrés arabes de grand art. Allez étudier l'histoire de Béjaïa florissante et ses rapports culturels avec l'andalousie.

    @ Houria

    Mon article est un appel à la conscience nationale car notre pays est la viséee directe de l'Empire. Ce n'est pas de la théorie mais une tendance qui se dessine de plus en plus forte. L'Algérie a besoin de tous ses enfants sans exclusion ni éradication ni exclusive. Vous ne pouvez pas exclure la majorité de ce peuple car à force d'exclusion et de hogra les gouvernants et les éradicateurs ne sont pas en train de voir les risques d'embrasement qui vont emporter tout le monde et ne laisser que les champs de pétrole aux mains des américians. Révéillez-vous de votre somnolence et des illusions que donne la rente distribuée par des médiocres qui ont détruit ce pays et son histoire et l'image de ses martyrs. Pour le FIS, ses cadres et ses sympathisants, ils sont victimes d'un complot et je ne vais pas dire autre chose même si je ne suis pas membre du FIS. Je leur adresse, par cet appel, ma considération pour leurs souffrances mais en même temps je leur dis que leurs souffrances sont celles de tout un peuple. Ce n'est pas à moi, à titre individuel, de porter un jugement sur l'histoire récente ni juger les responsables des crimes dont le peuple connait les auteurs et les victimes. Seul un état de droit avec une justice indépendante peuvent enquêter et imputer les responsabilités par voie judiciaire et non politicienne.

    Pour l'instant le danger est plus grave : On conduit un peuple vers un vote par des partis sans représentativité populaire, sans programme politique sans programme économique et sans conscience des dangers qui menacent l'existence même de l'Algérie. Je dis aux cadres du FIS et à tout algérien jaloux de l'indépendance de son pays de se situer au dessus de l'esprit partisan ou sectaire et de faire front contre les malheurs qui ne peuvent être vus par ceux qui se partagent la rente ni par les endormis et encore moins par ceux qui se créent de faux clivages. Les insouciants ne veulent pas imprimer dans leur conscience les verbes devoir, falloir, être responsables, voir les priorités, faire son jugement de conscience. Lisez la lettre de Boudiaf elle explique tout.

  9. j’ai entendu les autres partis parler, j’ai vu certains partis gouverner je n’ai pas dit qu’il faut faire taire le fis, mais plutot que je ne crois plus en aucune politique humaine! DSK se disait victime d’un complot en france aussi et ensuite la vérité à éclatée.
    « . Les insouciants ne veulent pas imprimer dans leur conscience les verbes devoir, falloir, être responsables, voir les priorités, faire son jugement de conscience » je suis d’accord et justement j’accuse le fis et ceux de l’époque de ne pas prendre leur responsabilités datant déja de 1992. quand j’ai raison je ne fuis pas mais je fais face!

    ainsi seul le future montrera ce qu’il fallait penser d’eux.

    la tendance que je ressens parmi les jeunes algériens(raison de non révolution?) est qu’ils sont blasés même s’ils savent la vérité. peut être je me trompe.

    Colonisation?
    l’Islam ne colonise pas les esprits et les âmes, l’islam ne contraint pas une personne a devenir musulmane même si le territoire en question est musulman.
    et le fait de séparer les kabyles du reste des algériens c’est de la bêtise pure.
    et de grands musulmans n’étaient pas d’origine arabe, Salman al farsi, un compagnon, était perse.

  10. @) Houria

    En politique quand la politique est de la politique, c’est-à-dire elle se donne comme but de régenter la cité (ou le pays)et de veiller au bien être de tout le monde, petit et grand, vieux et jeune, riche et pauvre, femme et homme, le défi permanent sur lequel on ne doit jamais fermer l’œil et qu’on doit tout faire pour le relever même si parfois cela peut paraître impossible, est de veiller sur la cohésion sociale. En situation difficile, la sagesse et le bon sens nous imposent à mettre l’accent sur ce qui unit et non sur ce qui divise sauf si notre destin en tant que société (avec ses contradictions, son histoire et sa culture) nous est indifférent.

    Ceci étant dit, revenons à l’Algérie, ce pays traverse une crise de développement dans un monde qui ne lui est pas du tout favorable. Un monde en crise, incertain sur son destin, et tenu par l’argent comme religion et moyen d’exister, aliénant sur son passage même la notion de l’humain : (un être vivant qui, avant tout, aspire à se réaliser comme n’importe quel être vivant).

    Les malheurs de l’Algérie ne sont pas propres à l’Algérie et aux algériens, mais communs à une bonne partie de notre humanité. Alors comment agir et réagir ? Personne n’a la réponse parce que la réponse ne peut être que collective ou ne pas être. Elle ne dépend pas d’une personne, ni de quelques personnes, mais de notre attitude collective et de notre manière de nous voir.

    Dans le cadre de ce blog, on peut commencer d’abord par lutter contre nos propres préjugés en se critiquant les uns les autres, pour apporter toujours plus de clarifications sur notre présent et notre avenir. Et surtout apprenons à nous voir par nous même et non comme on a décidé quelque part dans quelques officines qu’on doit se voir.

    Les problèmes d’une société sont nombreux et complexes, ils se résolvent avec le temps et exigent un long travail de réflexions qui ne peut se faire sans sacrifices et ententes entre les membres de celle-ci.

    « L’Islam ne colonise pas les esprits et les âmes, l’islam ne contraint pas une personne à devenir musulmane même si le territoire en question est musulman.
    Et le fait de séparer les kabyles du reste des algériens c’est de la bêtise pure.
    Et de grands musulmans n’étaient pas d’origine arabe, Salman al farsi, un compagnon, était perse ».

    Maintenant, il faut bien que j’achoppe sur votre conclusion madame Houria, car quelque part cela m’intrigue.

    1) Qui essaye de séparer les kabyles du reste des algériens ? Il faut l’expliciter sinon c’est tout le monde et personne, ce qui nous maintient dans la confusion.

    2) Quand on se dit arabe, cela ne signifie pas qu’on est de race arabe, ce n’est qu’une allégeance à un espace ou une aire culturelle et religieuse. Les perses se disaient arabe depuis leur islamisation et écrivent avec la graphie Arabe. Ce n’est que récemment qu’ils se disent perse ou du moins depuis la révolution industrielle de l’Europe et ses conséquences. De même pour beaucoup d’autres pays islamisés aux origines diverses.

    Il faut comprendre que la notion de nation est une notion moderne. Avant la naissance des nations, les gens et les pays se reconnaissaient et s’identifiaient à leur aire culturelle et religieuse et très peu à leur aire géographique. Il fut un temps que, lorsque quelqu’un se dit arabe, c’est comme maintenant lorsqu’un arabe se dit américains ou anglais.

    3) Il y a une confusion que tout le monde fait, c’est celle de confondre l’islam avec les idéologies qu’on en tire. L’islam est un corpus d’une pensée sacrée pour ceux qui adhèrent et une pensée comme une autre pour les autres. Dans les deux cas, il reste un corpus d’une pensée que personne ne peut nier et encore moins croire pouvoir le comprendre dans toutes ses dimensions. Des idéologies qu’on en tire comme on en tire des autres religions et pensées, elles sont le fait des hommes, et en tant que tel qu’ils en assument les conséquences sans que l’islam en aura à souffrir. Pour me faire comprendre, voici un exemple, un cas précis. L’islam interdit la fornication en dehors du mariage. L’interdiction est valable et s’explique facilement. Les enfants qui atteignent l’âge de la puberté ou l’âge de se reproduire, doivent s’accoupler et assumer les conséquences de leurs accouplements comme le font tous les animaux selon leur nature et leur niche écologique. Donc si on interdit la fornication au dehors du cadre social du mariage, c’est pour que les enfants qui naitront, naitront dans un cadre adéquat avec des responsabilités définies pour le couple ainsi que pour leurs proches et la société. Mais pour que cela soit possible, il faut réunir les conditions qui puissent le permettre. Si ces conditions ne sont pas réunies ou qu’elles ne peuvent pas être réunies pour une raison ou une autre, l’interdiction est valable mais inapplicable. C’est un fait. Face à ce fait, un responsable d’une station de voyageurs n’avait rien trouvé de mieux à faire que d’inscrire sur l’une des façades de cette station, un peu discrète, un peu à l’écart des voyageurs, l’inscription suivante : interdit d’aimer ou de draguer (en arabe, c’est plutôt choquant).

    Souvent, c’est des jeunes couples qui viennent se chuchoter des merveilles et des lendemains qui chantent derrière cette façade, sincères dans leurs projets pour la plupart à ne pas en douter. Le comble, c’est que dans cette même station, il y avait des taxieurs dont le chiffre d’affaire reposait essentiellement sur des clientes qui faisaient la prostitution. C’était connu et cela ne dérangeait pas le chef de la station comme le déranger les jeunes couples au nom de l’islam.

    Il y a des réprobations qu’on ne doit faire qu’avec son cœur, surtout si l’on sait qu’on ne peut pas faire autrement à moins de faire pire. De la compréhension des choses, de toute chose, elle est du ressort de notre entendement propre à chacun nous. Ce n’est pas parce qu’on se dit musulman, que notre entendement est automatiquement des meilleurs.

  11. 1) je ne sais pas pourquoi vous avez parler de la fornication? vraiment je ne comprends pas pourquoi ce thème à été abordé.

    2) la réflexion a suivre est celle que Dieu à donnée et non celle qui nous appartient. mon entendement est n’est pas à prendre en compte s’il ne suis pas celui de Dieu. l’islam est devenu une culture plus qu’une religion. Suivre ses passions est inutile, la sincérité envers un Homme n’est possible qu’avec la sincérité envers Dieu.

    3) de nos jours et d’apres la définition donnée par des intellectuels, peut se dire arabe meme celui qui n’a rien avoir avec l’arabité premiere.
    l’islam géographique n’a jamais donné l’arabité géographique, exemple l’indonésie!

    alors pour la division kabile algérien, j’ai peut etre mal compris un des commentaires.

    pour le texte, je pense que le fis a plus divisé que réuni.
    et finalement, devrais je etre d’accord avec la majorité quand celle ci à tort? plutot mourir, et je le pense vraiment.

    Rédaction: je n’avais pas vu d’ambiguïté dans le texte, l’auteur disait, de ce que j’ai compris que comme tous les autres partis, on doit donner la parole au fis, ce que j’approuve,et que a sa suite ( periode de « terrorisme »)le peuple algérien a été manipulé ce que j’approuve. mais je disait pour résumer que je n’approuve pas le fis lui meme. maintenant il faut voir si vraiment tous les algériens veulent améliorer leur pays ou si certains approuve la politique actuelle, comme l’armée égyptienne, pour beaucoup, ou certains fonctionnaires qui tiennent le pays malgré la révolution.

    • Salaam ‘alaykoum,

      L’annonce de la modification de l’article ainsi que les raisons invoquées s’adressait à tous les lecteurs et lectrices et ne vous visait pas particulièrement ou nominativement. Certains n’ont pas bien compris l’article ou des parties de l’article, d’où la volonté de l’auteur de le reformuler plus clairement dans un but pédagogique et pour éviter certaines incompréhensions pouvant mener à des polémiques stériles.

      Sinon en relisant votre réponse à C. Mohamed, j’ai comme l’impression que vous n’avez pas très bien compris ce qu’il voulait souligner ou signifier, peut-être avez-vous lu un peu trop rapidement ? Me référant à d’autres commentaires de lui, ce n’est pas quelqu’un qui pense à mal ou qui supputerait sur le compte d’autrui. C’est un homme que je trouve sage et pédagogue dans ses écrits toujours bien intentionnés.

      Fraternellement,

  12. Dieu agit par tout ce qu’il a crée et nous sommes une partie de ce qu’il a crée et non son tout. Et personne ne peut se présenter comme le représentant de Dieu sur terre, personne. Dans ce cas, n’importe quel fêlé peut se prévaloir d’être Dieu en personne, pourquoi pas. Le thème de la fornication a été introduit pour expliquer que sur un problème donné, on peut avoir deux conceptions, deux points de vue différents basés sur le même principe ou la même règle. Cela est vrai en politique comme en d’autre domaine.

    La fornication est un besoin biologique incontournable comme l'est le fait de manger, de boire, de respirer et touche surtout les jeunes. D’ailleurs, il est propre à tout ce qui est vie et est à la source de sa continuité. Donc, ce n’est pas dans un esprit pervers que j’ai pris cet exemple. Il est un exemple comme tant d’autres. Ce que Dieu a dit, nous le formulons avec notre langage et passe par les filtres de notre conscience qui est intrinsèquement lié à notre environnement ou notre réalité socio-économique. Les lois de la nature existent même si nous ne les comprenons pas toutes et que certaines nous sont complètement cachées. Ces lois sont le fait de Dieu, si nous croyons en Dieu ou le fait de la nature pour ceux qui croient que la nature est un fait du néant. À une certaine époque, on avait voulu exterminer les moustiques pour cause des maladies qu’ils causaient. Mais si cela avait été réalisé, cela aurait été une catastrophe écologique. Cela aurait causé une rupture d’une partie de la chaîne alimentaire qui garantissait la vie sur terre. Nous dépendons les uns des autres et de la nature. Nous dépendons du moustique, du crapaud… des arbres, des roches… etc. Donc nous devrons nous soucier de tout cela. La vie repose sur l’équilibre des échanges qui se font entre la multitude des parties qui la constitue.

    Vous dites :

    « la réflexion à suivre est celle que Dieu à donnée et non celle qui nous appartient. Mon entendement est n’est pas à prendre en compte s’il ne suit pas celui de Dieu. L’islam est devenu une culture plus qu’une religion. Suivre ses passions est inutile, la sincérité envers un Homme n’est possible qu’avec la sincérité envers Dieu ».

    Là, vous allez très loin et vous partez à contre courant de vos propres affirmations. Si votre entendement n’est pas à prendre en compte, mais seulement celui de Dieu, vous voici entrain de prétendre connaître l’entendement de Dieu, alors que c’est Lui qui de poussière vous a fait chair tout en ignorant comment. Prétendre comprendre l’entendement de Dieu, c’est prétendre comprendre sa création qui est très vaste et quasi inatteignable. Ne ramenons pas Dieu, à nos mesquineries et à notre insignifiance. D’ailleurs, l’entendement est propre au crée et non au créateur. Le créateur a la main (image) sur tout et dépasse tout entendement. Quant à l’affirmation « la sincérité envers un Homme n’est possible qu’avec la sincérité envers Dieu », il faut penser à faire l’inverse. Il faut être sincère envers un homme pour être sincère envers Dieu. Sinon vous retrouverez à vous projeter sur un Dieu égoïste, chagrin et jaloux de sa création, une sorte d’un gourou ou d’un Pygmalion de la mythologie grec.

    « De nos jours et d’après la définition donnée par des intellectuels, peut se dire arabe même celui qui n’a rien avoir avec l’arabité première ».

    Sur ce point précis, il faut convenir que la  notion de race a traversé des hauts et des bas et était basée sur un besoin utilitaire comme cela continue à l’être de nos jours. Au sujet de l’arabité première, elle était basée sur la langue et non pas sur l’existence d’une quelconque race pure. La confusion entre l’islam et l’arabité a été de toujours et l’est encore. Les français qui se disent français, sont constitués de plusieurs peuples, mais se disent français par rapport à une langue et une continuité territoriale. Il était de même des musulmans qui se disaient arabes alors qu’ils habitaient la Chine ou l’Indonésie, à la différence qu’à eux, il leur manquait une continuité territoriale. La continuité territoriale est une chose de notre temps. Avant la continuité territoriale était plus symbolique que réelles et reposait sur des allégeances plus aux moins durables et plus aux moins prononcées ou des conquêtes qui n’arrivaient jamais à pacifier tout un territoire. Le sujet est large et je ne peux l’expliquer dans ce simple commentaire.

    Pour conclure. Je vous aime bien et je peux même mourir pour vous si cela peut vous être utile. Je fais partie de ceux qui cherchent le sens à notre monde et je ne veux de mal à personne, même au pire des mes ennemis.

    Je vous remercie de votre réponse et je respecte votre point de vie. Le débat est ouvert à vous de le poursuivre.

  13. alikom salam
    a la rédaction, je n’ai pas pris le changement personnellement. J’ai surement mal compris ce que c.mohamed a dit.

    Pour la fornication je ne suis pas d’accord, la fornication n’est pas biologiquement inscrite en chaque humain mais le fait de s’accoupler plutôt, sinon il n’y aurait pas eu le mariage. comme la nourriture, il faut manger ce qui est autorisé.

    l’entendement est au créé et la sagesse est au Créateur. et si mon entendement ne suit pas sa Sagesse alors mon entendement est faux.
    pour la sincérité, je partage votre avis.

    je continuerais bien de débattre mais pas sur les commentaires du journal.on s’éloigne du sujet.

  14. Salam ‘alaykoum

    Je comprends la phrase de C. Mohamed concernant la fornication comme un mal(tout comme ça aurait pu être un autre mal) présent dans l’âme par la volonté d’Allah(swt) comme épreuve pour s’en préserver et protéger la société de ses effets néfastes et satisfaire Allah(swt) de notre intention noble et de nos efforts pour matérialiser cette intention en action positive. Je vois le mal des âmes avant tout comme des prototypes qui peuvent se matérialiser ou pas mais qui sont présents chez tout le monde, ce qui me parait logique dans le sens ou l’on peut condamner unanimement. Allahou ‘alam

    La notion d’épreuve ne peut exister sans la présence du bien et du mal et la grande épreuve est de purifier son âme afin de gagner la Miséricorde d’Allah(swt). On peut le constater dans les versets suivants de la sourate As Shams. Traduction approximative :

    « Et par l’âme humaine et par Celui qui l’a créée, puis lui a inspiré sa piété et son libertinage(immoralité). Aura réussi celui qui l’a purifiée. Aura perdu celui qui l’a corrompue » As Shams 7-10

    • Merci à la rédaction, pour ses explications et son effort d’éclaircir les malentendus. Je suis musulman et je ne suis pas un religieux. Je suis plutôt un scientifique et un artiste (dans le sens de concevoir et d’interroger la forme dans ce qu’elle a d’utile, et dans ce qu’elle dégage comme sens ou discours). C’est un domaine vaste et nous fait voir des choses extraordinaires et par la même occasion change notre regard sur ces dernières. Le mal et le bien sont inséparables. Se prémunir et éviter de faire du mal est nécessaire, cela dépends des capacités des personnes. Mais dans le mal et le bien, il y a des hiérarchies, cela fait que lorsqu’on ne fait pas très attention, il peut nous arriver de commettre un grand mal pour un petit bien et vice-versa. L’intention ne suffit pas le plus souvent par elle-même quoi qu’elle soit conseillée, il en faut du discernement qu’on ne peut acquérir que grâce à la connaissance la plus large possible.
      PS/ : Comme nous sommes pris par les problèmes de la vie et que nous manquons de temps, le choix des mots et le précisions peuvent venir à faire défaut. Un seul mot, dépendamment de la culture de chacun peut se charger de plusieurs connotions. Pour ma part, j’avais utilisé le mot fornication sans lui attribuer de connotation particulière. Je m’en excuse s’il avait blessé certaine personne, ou qu’il avait été à l’origine d’incompréhensions que je n’avais pas l’intention de susciter. Comme quoi, il n’est de dire qui ne fait pas dire.

  15. Je vous salue tous, et j’ajouterais que je veux sortir cette discussion de cette tournure philosophique qu’elle tend a prendre pour revenir au sujet qui est le FIS ,abbassi,belhadj ,mémorandum.
    C’est du moins ce que j’ai cru comprendre et je vais aller droit au but
    Le sujet est d’une actualité et une importance capitale pour notre pays ,objet de complots impérialistes qui comptent beaucoup sur notre incapacité a nous entendre et a nous réconcilier avec nous même pour mettre en application ses viles intentions. Loin de moi l’idée de me faire l’avocat de quiconque , mais je mettrais bien une robe et une toque pour prendre la défense du bien le plus cher a ma famille L’Algérie avec toute sa composante sans distinction aucune, cet état nation que nos ancêtres nous ont légué et qui ne saurait rester entre les mains de quelques apprentis sorciers qui nous ont pris en otage sous le fallacieux prétexte de sauver l’Algérie afin de se prêter a leur jeu favori de la corruption et le bradage de la souveraineté nationale au prix d’une couverture politique a leur méfaits par ceux qu’ils ont toujours considéré comme leur maitres et rédempteurs.
    Les questions qu’il faudra a mon humble avis se poser sont les suivantes: Voulons nous oui ou non une véritable réconciliation nationale basée sur l’esprit d’équité , de justice ,de vérité et reconnaissance mutuelle?
    Reconnaissons nous que le FIS n’a pas provoqué les événements que nous avons enduré mais qu’il n’a fait que réagir et que malgré cela , il s’est soumis a la loi ce que ses détracteurs n’ont pas accepté ? Ou est la justice qui doit être rendue après avoir écouté les différents belligérants en conflit ?
    Reconnaissons nous aussi que les membres et sympathisants du FIS sont les victimes les plus touchées pendant la periode sanguinaire passée?
    Enfin reconnaissons nous que le FIS est une composante non négligeable de notre société et par conséquent , nous ne pourrons jamais rien construire dans ce pays sans eux ? Qui a le droit de renier leur algérianité et leur amour de la patrie?
    Je m’arrête là pour le moment et je m’excuse.

    Merci et a bientot

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