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jeudi 25 avril, 2024

Sortie de crise en Algérie : la voie possible avant obstruction et déviation

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La Rupture et le changement sont une nécessité historique, un impératif moral, une exigence populaire. Nous sommes dans l’antichambre : un pied dans le passé, un autre dans l’avenir. Marchons avec le pied ferme et les yeux fixés sur l’horizon sans erreur et sans faux calculs. Ne reculons pas ! Refusons toute compromission avec la rente !

Il y a urgence à emprunter la voie de la sagesse et ne pas tomber dans l’impasse, l’illégalité et le non-respect des principes démocratiques par le recours à des « sages » sans critères légitimes de désignation. La voie est :

Abandon de l’idée absurde de la commission nationale proposée par le régime au pouvoir et l’opposition aux ordres.

Élection présidentielle au plus tard le 5 juillet : triple fête, celle de l’indépendance, celle du renouveau démocratique et celle de l’Aid Séghir.

Mise en place d’une commission électorale indépendante

Cette commission nationale sera l’émanation des commissions électorales des wilayas.

La Commission électorale de wilaya serait composée de :

  • Jeunes issus des Assemblées populaires sinon des quartiers, mais élus,
  • Juges élus par leurs pairs,
  • Avocats élus par leurs pairs,
  • Enseignants et travailleurs non affiliés à des partis politiques ou à des syndicats, mais élus par leurs collègues

Les Garanties de l’ANP :

Veiller au respect du processus démocratique et garantir le fonctionnement des Institutions et des Administration pour éviter que l’Etat algérien ne puisse s’effondrer par la subversion

L’engagement des Corps constitués et notamment les forces de sécurité et de police :

Assurer la stabilité du pays et maintenir l’ordre public. Garder le contrôle sur les frontières et l’évasion financière. Ne sous-estimer pas la sortie frauduleuse et prohibée de ce qui relève du patrimoine archéologique, culturel, historique et documentaire de l’Algérie.

La vigilance du peuple :

  • Maintenir le rapport des forces en veillant au caractère pacifique des revendications
  • Se hisser au niveau du rapport d’intelligence et de conscience qu’exige l’étape actuelle :
    • Eviter les rumeurs et les diffamations. Il appartient, plus tard à l’État de droit et à la justice de se prononcer sur les accusations et les atteintes aux droits.
    • Se libérer de la fascination festive et se mettre à produire du sens, celui de votre devenir, de votre futur État.
    • Faites émerger des élites sociales et politiques pour aller aux urnes et se préparer à la gouvernance de l’Algérie qui risque de se trouver dans la situation de 1962 : biens vacants et passation de pouvoir illégitime.
    • L’opposition qui demande à l’armée de ne pas intervenir est dans l’irréalité de la situation algérienne. L’ANP est pour l’instant la seule force organisée, la seule qui a un niveau de responsabilité élevé, la seule capable de répondre aux exigences du peuple en l’état actuel des choses. Elle est nationale et populaire !
    • Ne pas déserter les lieux de travail et ne pas faillir à votre devoir national et moral : l’Algérie est face à de grands périls et de grandes intrigues, il faut redoubler d’effort de productivité. Si les appareils économiques, administratifs, pédagogiques et logistiques venaient à se dérégler, la facture sera lourde eu égard aux caisses de l’État.

Nous sommes dans la phase la plus compliquée ou tout peut basculer dans un sens heureux ou tragique. Ou bien le sens des responsabilités et du devoir l’emporte ou l’esprit de revanche ? Ou bien les forces de la rente et du monopole ou celles du changement sans exclusion ni exclusive.

Les forces maléfiques, celles de l’argent sale et celles de l’ombre, peuvent faire alliance et mobiliser ce qu’on appelle les Baltajis, les terroristes et les infantiles de tous bords. Il y a de l’argent, de la drogue, des armes, de la corruption et des insensés. Il y a de gros intérêts et une habitude au pouvoir et à la manipulation. Nous avons déjoué tous les plans et tous les sabotages de l’OAS, faisons tomber les plans des traitres et des vilains de 1962 à 2019.  Faisons tomber les masques et les slogans partisans et sectaires.

Le peuple algérien a déjà vaincu le désespoir et la peur, il est capable de vaincre les « coalisés » et de reprendre en main son destin et de jouir de sa liberté en l‘exerçant dans la vie politique, sociale, économique, intellectuelle, culturelle, informationnelle, pédagogique.

Il y du travail, beaucoup de travail celui de l’édification de notre vaste et beau pays, celui de la prospérité de nos enfants et petits-enfants. Nous sommes un potentiel de 42 millions d’intelligence et 84 millions de bras à travailler (hors démographie galopante) et des ressources disponibles jusqu’à la nuit des temps. Nous aurons tout l’avenir pour chanter, danser, manger et se reposer… Maintenant il faut se mettre à l’ouvrage.

Omar MAZRI – ALGERIE RUPTURE

Rédaction

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