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dimanche 8 décembre, 2024

Mpox : le nouvel instrument de contrôle à travers la peur

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Comment alimenter un climat de panique sous couvert d’une menace épidémique mondiale pour justifier un nouvel ordre sanitaire et sécuritaire ? Cette question se pose à nouveau alors que les gouvernements, à travers des campagnes médiatiques orchestrées, brandissent l’émergence d’une nouvelle menace virale : la variole du singe. Ce phénomène n’est pas sans rappeler les récents événements liés à la pandémie de Covid-19, où la peur a été utilisée comme levier pour imposer des mesures coercitives à grande échelle. Le recours à des stratégies de contrôle social s’appuyant sur des outils technologiques de plus en plus sophistiqués réactive les mécanismes d’une société sous surveillance, propulsée par une militarisation rampante et un conditionnement psychologique global.

Manipulation des Peurs pour Justifier des Mesures Autoritaires

Le discours de la peur, qui a été politiquement instrumentalisé durant la crise du Covid, est désormais réactivé avec la diffusion anxiogène d’informations autour de la variole du singe. Ce nouvel épisode ne fait que réitérer une stratégie bien rodée : amplifier les statistiques et présenter la menace sous des angles dramatiques afin de susciter un état de sidération généralisé. Cette démarche est orchestrée par des institutions supranationales – telles que l’OMS, l’ONU, et l’UE – en connivence avec le grand capital et les médias complices, qui réitèrent inlassablement le scénario d’une pandémie létale imminente.

En effet, dans le prolongement de la pandémie de Covid-19, qui a constitué une expérience sociologique de soumission des populations par la peur, les gouvernements capitalistes utilisent à nouveau la menace d’une épidémie pour asseoir leur pouvoir et déployer des mesures restrictives. Comme le soulignait Hermann Göring sous le régime nazi : « Si vous pouvez effrayer les gens, vous pouvez leur faire tout ce que vous voulez. » Aujourd’hui, cette maxime semble résonner plus que jamais alors que la gestion des épidémies devient un levier stratégique pour renforcer le contrôle sur les populations.

La Variole du Singe : Une Nouvelle Peur pour Relancer le Cycle Viral

Depuis plusieurs semaines, les médias, relayant les données fournies par les gouvernements et les organisations sanitaires internationales, alimentent l’idée que la variole du singe pourrait devenir la prochaine grande pandémie. L’OMS, en particulier, prophétise l’apparition d’un épicentre épidémique en Europe, tout en affirmant que le virus pourrait se propager bien au-delà des zones endémiques, notamment en Afrique.

Cependant, cette nouvelle menace virale s’inscrit dans un contexte où les épidémies sont devenues des instruments politiques. Depuis la crise du Covid, les gouvernants ont pris l’habitude de surfer sur la vague de la peur, réactivant à chaque fois le spectre d’une nouvelle crise sanitaire pour maintenir la population sous contrôle. La variole du singe, qui semblait avoir été éradiquée, refait ainsi surface, présentée comme une nouvelle menace potentielle, bien que son danger réel demeure discuté.

L’Industrie de la Peur en Pleine Expansion

Aujourd’hui, la production de la peur est devenue une véritable industrie, qui ne connaît pas la crise. Au contraire, l’industrie de la terreur prospère, alimentée par des campagnes médiatiques orchestrées par des gouvernements et des organisations de santé sous l’influence des grandes entreprises pharmaceutiques. Cette industrie ne cherche pas à résoudre les problèmes sanitaires réels, mais à entretenir un climat d’inquiétude permanente pour justifier des mesures restrictives.

En dépit des preuves scientifiques qui relativisent la gravité de la variole du singe par rapport à d’autres maladies plus meurtrières, comme la malnutrition en Afrique, les médias continuent de relayer des scénarios catastrophiques. Le but est clair : maintenir la population dans un état de peur constant pour légitimer des politiques de contrôle. Les gouvernements occidentaux, notamment, au lieu d’investir dans des infrastructures médicales solides, préfèrent instrumentaliser la peur pour justifier des mesures coercitives et la surveillance accrue des citoyens.

Réactions des Médias et des Gouvernements

Dans ce contexte, les médias jouent un rôle clé en amplifiant les messages alarmistes provenant de l’OMS et des gouvernements. Ces derniers annoncent régulièrement que la variole du singe pourrait provoquer des milliers de morts, notamment en Europe, bien que ces prévisions reposent sur des extrapolations statistiques souvent exagérées. Il n’est pas rare d’entendre des experts affirmer que le nombre de cas détectés ne représente que « la partie émergée de l’iceberg », suggérant ainsi une future explosion des cas. Cette rhétorique, associée à des appels à une « riposte internationale coordonnée », ne fait que renforcer l’idée que de nouvelles mesures restrictives sont inévitables.

Ainsi, dans de nombreux pays européens, des stratégies de vaccination et d’isolement des malades commencent à être mises en place. Mais ces mesures sont souvent présentées de manière dramatique, créant un climat de peur disproportionné par rapport à la réalité du danger sanitaire.

Les Vaccins : Entre Nécessité et Manipulation

Comme lors de la pandémie de Covid-19, les laboratoires pharmaceutiques sont de nouveau au centre de la scène, prêts à profiter de la situation pour imposer leurs solutions. Alors que la production mondiale de vaccins antivarioliques avait été stoppée dans les années 1980, certains laboratoires, comme Bavarian Nordic, s’empressent d’augmenter leur capacité de production pour répondre à une demande croissante de vaccins contre le Mpox. Cette frénésie vaccinale est alimentée par les recommandations des autorités sanitaires, qui préconisent la vaccination des populations à risque, bien que la production de ces vaccins soit encore limitée.

Pourtant, les experts relativisent la gravité de la variole du singe, soulignant que les populations les plus vulnérables sont les personnes engagées dans des comportements à risque. Contrairement aux discours alarmistes, le Dr Gérard Delépine, par exemple, estime que la variole du singe présente un danger minime pour la plupart des gens. En dépit de cela, les gouvernements semblent déterminés à imposer de nouvelles campagnes de vaccination, tout en alimentant l’idée d’une menace imminente.

Une Stratégie de Contrôle Mondial

Le retour de la variole du singe s’inscrit dans une logique plus large de contrôle des populations à travers la peur. L’OMS, en particulier, pousse à la mise en place de mesures draconiennes pour contenir l’épidémie, malgré les réticences de certains experts quant à l’efficacité de ces mesures. En parallèle, les gouvernements envisagent des restrictions similaires à celles imposées lors de la pandémie de Covid-19, avec des confinements, des limitations de la vie sociale, et un renforcement des politiques de surveillance.

Il est intéressant de noter que cette résurgence de la variole du singe coïncide avec des simulations menées en 2021 par des experts internationaux, prévoyant une pandémie fictive de variole du singe modifiée génétiquement. Ces exercices, organisés par des organisations comme Nuclear Threat Initiative et la Munich Security Conference, semblent étrangement prémonitoires. Cela renforce l’idée que la gestion des épidémies sert de prétexte pour expérimenter des formes nouvelles de contrôle social.

Vers une Nouvelle Phase de Totalitarisme Sanitaire ?

Alors que la variole du singe devient le nouvel épouvantail sanitaire, il est légitime de se demander si les gouvernements ne cherchent pas à prolonger indéfiniment l’état d’urgence sanitaire instauré avec le Covid-19. En utilisant la peur comme levier de contrôle, les élites au pouvoir peuvent non seulement maintenir leur emprise sur les populations, mais aussi empêcher toute tentative de révolte sociale ou politique. La gestion des épidémies devient ainsi un outil de gouvernance autoritaire, où la santé publique est de plus en plus utilisée comme alibi pour légitimer des politiques liberticides.

En conclusion, la résurgence de la variole du singe n’est pas simplement un enjeu sanitaire, mais un symptôme d’une société où la peur est devenue un outil de gouvernance. En alimentant un climat de terreur permanente, les gouvernements et les entreprises pharmaceutiques renforcent leur pouvoir, tout en mettant en place des stratégies de contrôle toujours plus sophistiquées. L’enjeu dépasse de loin la question de la santé publique : il s’agit de la survie d’un modèle de domination basé sur l’ignorance et la peur, où les populations sont maintenues dans un état de soumission par la menace constante de nouvelles épidémies.

Rédaction

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