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jeudi 25 avril, 2024

Algérie : Le clivage idéologique à l’heure décisive

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Nous refusons de faire un clivage entre islamistes et non-islamistes, militaires et civils, Algériens de l’intérieur et Algériens de la diaspora, jeunes et anciens, berbérophones, francophones et arabophones avec toutes ses implications idéologiques et politiques dans le présent et à l’avenir.

Le clivage réel est entre partisans du statu quo rentier et corrompu avec le recours à l’étranger et partisans du changement radical avec recours aux forces vives de la Nation. Le clivage réel est entre partisans de la souveraineté nationale et partisans de la servitude.

Le clivage réel est entre les partisans de la Rupture et du changement et les partisans du système en place.

Dans chaque camp, l’Algérie a montré qu’on y trouve des islamistes, des nationalistes, et des laïcs libéraux ou progressistes, les uns instrumentalisant la religion, l’histoire et la culture pour le pouvoir, les autres donnant le meilleur d’eux-mêmes pour l’Algérie. La même expérience de la guerre de libération nationale a été reconduite à l’indépendance et risque de se reproduire si le peuple algérien n’entre pas dans la bataille de clarification pour mettre fin à la confusion et à l’imposture.

La vérité doit être dite et redite, même si elle vexe et dérange : l’arrêt du processus électoral de décembre 1991 et janvier 92 ne sont pas la cause de la crise algérienne, mais un des éléments les plus marquants et le plus tragique car le curseur médiatique et politique s’est focalisé sur cet événement. L’Algérie depuis 1962 n’est qu’une suite de tragédies, d’errance et de complots, car l’indépendance a été confisquée et le pays remis aux mains de ses anciens maîtres et de ses anciens serviteurs qui ont eu l’intelligence de se reproduire d’une manière élargie et intensifiée. Je ne banalise pas les 250 000 morts, les 17 000 disparus, les 20 000 internés, les dénis de droit, ce serait un crime, une indifférenciation qui donne l’impunité aux assassins. L’arrêt du processus électoral et ses conséquences sont un paroxysme dans la crise algérienne d’essence politique et idéologique. La crise politique avec en arrière-plan la privation du peuple algérien de ses libertés et de ses droits est le mécanisme du néocolonialisme. L’explication est la revanche du colonialisme sur le FLN historique, sur l’ALN, mais surtout sur la résistance du peuple algérien attaché à sa terre et à sa religion. Le paroxysme de Janvier 92 et de la « décennie noire » – plutôt rouge sang – est l’effet le plus dramatique de la revanche. La revanche, c’est la promotion de la violence, de la gabegie et de l’incompétence pour broyer la personnalité algérienne et la renvoyer, comme l’a si bien dit Hamrouche , au 16ème siècle.

On nous jette quelques bouc-émissaires pour faire diversion voire pour faire écran sur la convergence des incompétents mégalomanes qui ont gouverné avec la lutte idéologique menée par le colonialisme contre les symboles et les figures de l’Algérianité. Sans faits historiques documentés d’une manière fiable et impartiale, sans preuves fondées sur le droit et établies par une justice indépendante et équitable, on pousse le peuple à jeter l’anathème sur des hommes qui ont sans doute failli, mais qui ne peuvent porter toute la responsabilité et expliquer toute la tragédie algérienne. Ma haine et mon mépris pour le général Khaled Nezzar ne m’ont pas fait oublier mon devoir d’algérien en exprimant publiquement mon refus qu’il soit trainé devant une juridiction française ou suisse saisie par des Algériens en exil. C’est aux Algériens de faire JUSTICE en Algérie, sinon Dieu la rendra dans l’au-delà, mais l’opprobre jeté sur un général ou des dizaines de généraux ne peut et ne doit être jeté sur une armée dont la composante est issue du peuple algérien et dont le serment est la fidélité aux Chouhadas et aux principes sacrés du peuple :

أقسم بالله العظيم،

وكتابه الكريم،

أن أكون الخادم الوفي لبلدي،

أن أخلد تقاليد شهدائنا الأمجاد،

أن أحترم القوانين والنظم،

أن أكون صالحا في سلوكي،

أن أحافظ على الأسرار التي أتعرف عليها أثناء القيام بوظائفي،

وأن أصون المصالح العليا للأمة في كل الظروف »

« Je jure par Allah le Majestueux,
Et son livre saint,
D’être le serviteur fidèle de mon pays,
De perdurer les idéaux de nos illustres martyrs,
De respecter les lois et les ordres,
D’être correct dans mon comportement,
De garder tous les secrets que j’apprendrais durant l’exercice de mes fonctions,
Et de protéger les hauts intérêts de la nation en toutes circonstances »

Les lois et les ordres donnés par des scélérats, des incompétents ou des corrompus ne peuvent rejaillir sur les Officiers, les Sous-officiers et les Djounouds et les criminaliser ou les habiller de honte. C’est aux réformateurs algériens et aux juges algériens, le temps voulu, de mettre fin au système qui a enfanté ces monstres et de les juger avec justice et équité. La Vérité, la Justice et l’Equité sont les facteurs fondamentaux de la civilisation et sont les principes fédérateurs d’une nation.

Il faut être lucide envers ceux qui veulent impliquer Ali Ghediri dans des luttes secondaires, de le mettre en situation de complexe pour se déjuger ou de mettre les militaires en porte-à-faux avec lui sur un terrain qui ne sied pas à une stature présidentielle et qui ne correspond pas aux exigences de l’heure : la rupture et le changement sans tarder et sans se tromper d’objectifs.

Contre les corbeaux de mauvaise augure et experts de la lutte idéologique, les Algériens doivent se montrer perspicaces et se poser des questions simples que le général Rachid Benyellès a mis en évidence sous le terme « le pouvoir de circonstances » ou que Mohiédine Amimour, l’ancien conseiller personnel du Président Boumediene en faisant le distinguo entre d’une part « le parti et l’armée du pouvoir » et d’autre part « le parti ou l’armée au pouvoir ». Le FLN et l’ANP ont été instrumentalisés à des fins politiques et à des finalités idéologiques. 20 ans plus tard, nous sommes revenus à la case départ, mais avec une donnée qui ne doit pas laisser l’observateur lucide et impartial lorsqu’il examine le pouvoir réel en Algérie : une armée au pouvoir devrait avoir ses chefs stables comme une caste inamovible. Le turn-over de l’encadrement de l’armée, ses directeurs centraux, ses sous-directeurs, ses chefs de brigades et de divisions, ses chefs de région et de secteur, est effarant. Le nombre d’officiers mis à la retraite dépasse l’imagination. L’officier supérieur ou général, mis à la retraite, ne pèse même pas le poids plume sur l’arène politique ou militaire au point qu’il n’est plus consulté.

Ce qu’on appelle la « SM » ou police politique qui fait et défait les cadres supérieurs, y compris ceux de l’armée, est, elle aussi, frappée par le même syndrome du turn-over, des mutations aveugles, des promotions arbitraires et du primat de l’incompétent sur le compétent. Qui est le décideur réel parmi ces chefs formels de la SM, qui est le criminel tortionnaire, qui est l’incompétent :

Kasdi Merbah – (de 1962 à 1979)
Noureddine Yazid Zerhouni – (de 1979 à 1981)
Lakehal Ayat – (de 1981 à 1987)
Mohamed Betchine – (de 1987 à 1988)
Mohamed Mediène (Tewfik) – (de 1988 à 2015
Tartag (le bombardier) – (depuis 2015)

Sont-ils tous des DAF, des Moujahiddines, des disciples du clan de Oujda, des affiliés au Makhzen marocain, des Francs-maçons. Dénoncer et criminaliser tous ces gens c’est faire preuve d’aveuglement sur le système qui les a promus et qui a mis fin à leur fonction sans que l’un d’eux puisse protester ou s’opposer ni trouver aide parmi ses pairs.

Que des éradicateurs puissent les dénoncer cela se comprend, puisqu’ils espéraient disposer du pouvoir sans légitimité donnée par le peuple, mais l’armée et la SM qu’ils ont appelés ont jugé qu’ils étaient incapables d’exercer le pouvoir sauf à être des exécutants de basses besognes ou des saltimbanques de foire électorale. Que les Islamistes victimes de l’éradication et privés de leur victoire électorale puissent dénoncer, on peut le comprendre sur le plan affectif. Sur le plan rationnel et politique, on attendait une riposte plus pédagogique et plus sociale. Dans des pays sous-développés avec des centres de pouvoir externes et occultes, la vie d’un parti et la réussite d’un militant sont éphémères. Il faut du temps, du sacrifice et une prise de distance et une élévation sur les « accidents de parcours » pour reconstruire avec plus d’intelligence et moins de confrontation. Mus par l’affectif et le victimaire, on refuse de voir au-delà du brouillard devant nos yeux. Ayant perdu notre capacité à réfléchir et à proposer l’alternative, on se contente d’insulter, d’accuser et de jeter des anathèmes. Il est difficile de faire entendre à une victime qu’elle a des devoirs envers sa patrie plus que de droits à réclamer de son oppresseur.

J’ai quitté l’armée à la suite d’une altercation avec un « supérieur » à moi en grade et en poste en 1986 où j’étais proche des derniers « Anciens » Moudjahidines. Il y avait entre nous une opposition doctrinale, mais comme le grade et la fonction primaient, je me soumettais avec résignation, mais le cœur rebelle et insoumis, à la discipline. Le vase a débordé lorsque mon adversaire – devenu plus tard un personnage important à la Présidence (je tairais le nom puisqu’il est mort) – a prétendu que je n’aimais pas l’Algérie. Je l’ai défié devant un groupe d’officiers que chacun de nous deux mette sur les plateaux d’une balance ce que lui et sa famille ont donné à l’Algérie en volume de sang, de larmes et de sueurs et ce qu’ils ont pris comme salaires, avantages et influences. Je n’ai pas fait ma traversée du désert, mais j’ai traversé plusieurs déserts. Ceux du civil sont plus périlleux, car il n’y a pas de règle ni de limites. Je n’ai jamais éprouvé du regret ni de l’envie devant la réussite des autres. Je me considère comme un homme comblé, car j’ai appris beaucoup de choses et j’ai donné beaucoup avec plaisir et contentement du cœur sans rien attendre des gens. Vivre sans illusion, c’est vivre sans désespoir telle est ma devise. Ne devant rien à personne, je me permets de dire ma vérité et d’afficher mes convictions. Ma vie et ma subsistance sont entre les mains de Dieu. Je suis Mouslim, je m’en remets totalement et en toute confiance à Lui, et à Lui seul !

La vie civile (administrative, politique, médiatique, éducative, sociale, diplomatique et économique), est plus corrompue, plus anarchique, plus déréglée, moins bien administrée et surtout plus incompétente. Les seules frontières qu’elle défend, ce sont ses rentes et ses territoires de privilèges. Il y a des voies de redressement, des mécanismes de réformes et des méthodes de résistance contre l’oppression sur le terrain social, culturel et économique que les élites ont refusé d’explorer ou d’écouter. Il est plus facile de dénoncer les militaires et les gouvernants que de faire œuvre utile. Il est encore plus facile de dénoncer tout en profitant des largesses du système.

Je profite de l’opportunité des événements algériens de cette semaine ainsi que de ma mémoire revigorée et de mes sentiments mis à vifs pour faire un appel aux islamistes algériens. Je ne suis ni un cadre du FIS, ni un sympathisant du FIS, ni un votant en faveur du FIS, ni un militant de l’Etat islamique. Je suis un algérien musulman qui a refusé l’interruption du processus électoral parce que c’est une injustice dont les conséquences étaient l’effusion du sang sacré, l’atteinte à l’image de l’Islam : mon livre Islamophobie décrit les mécanismes de défiance et de méfiance de l’Empire pour mener sa guerre contre le réveil de l’élan civilisateur musulman et disloquer ce qui fait civilisation c’est-à-dire les territoires, les mentalités, les économies et l’histoire d’un peuple ou d’une région. Il s’agissait aussi de mettre en place les mécanismes du libéralisme local aligné sur le mondialisme avec l’émergence d’une bourgeoisie parasitaire alliée de l’impérialisme. La répression et le terrorisme étaient les outils de dislocation et de corruption. Les cadres du FIS n’avaient pas la culture géopolitique pour refuser le rapport de force et anticiper sur ses conséquences. Les cadres dirigeants de l’armée n’avaient ni doctrine militaire ni commandement compétent pour imposer la négociation et refuser l’effusion de sang. Chacun doit écrire sa vérité et laisser l’histoire, la justice et la mémoire collective faire son travail.

Ali  Ghediri nous propose une véritable réconciliation, il s’engage à construire l’Etat de droit et à promouvoir les libertés, à respecter les fondamentaux de la personnalité algérienne, à redonner à l’armée la position qui sied à son ancêtre l’ALN. Personnellement je ne vois pas l’armée algérienne dans ses casernes comme une armée occidentale, je lui vois un autre rôle et je décrirais ma vision un autre jour. Pour l’instant je réitère l’appel que j’ai fait aux islamistes par des voies que j’ai trouvées avec courage et acharnement, en mettant ma vie et ma liberté en péril, en leur demandant de mettre l’Algérie au-dessus de la vision partisane ou idéologique.

J’avais demandé de soutenir Boudiaf et de ne pas le laisser seul comme un otage livré à ceux qui l’ont manipulé pour le faire revenir alors qu’il était en rupture avec le système dont il ne pouvait se reconnaitre. Nous connaissons les suites tragiques et les conséquences politiques dramatiques.

J’avais demandé de soutenir Lamine Zéroual en sa qualité de Ministre de la Défense puis en sa qualité de Président pour les mêmes raisons : lui donner la possibilité de s’appuyer sur les forces militaires qui le respectaient pour ramener la paix. Il s’agissait d’une paix honorable non une réconciliation achetée par la rente. L’amitié et la confiance que j’inspirais à Abdelkader Hachani et à Abdelmalek Chihani, tous les deux assassinés, ainsi que mon indépendance de jugement et la solidité de mes convictions, m’ont permis de rédiger bien avant la plateforme de Rome un document de concorde nationale FIS, FFS, FLN (modèle historique de Mehri) ouvert à tous les partis politiques qui accepteraient la paix civile, le multipartisme et le refus de la violence. Ce document devait être par la suite remis à l’armée. Historiquement, la situation n’était pas mûre pour arriver à une telle solution.

J’avais demandé que Abassi Madani et Ali Belhadj dénoncent le terrorisme, même s’il était instrumentalisé par le système en place. Ils n’étaient pas maitres de la décision, ou bien ils n’avaient pas de vision stratégique, ou bien le sentiment face à la répression et à l’injustice était trop fort pour voir les impasses et les erreurs.

J’avais écrit un document expliquant la nécessité religieuse et historique d’annoncer une trêve avec l’appel à la trêve et ses conditions : une trêve unilatérale des maquis islamistes. Le but était de mettre fin à l’effusion de sang, de déjouer le complot contre l’Algérie, son peuple et son armée. L’émissaire Abdelmalek Chihani a été décapité par les GIA dans la région de Médéa ou de Ksar el Boukhari.  Qui et pour quel commanditaire cet assassinat a été exécuté, je ne le sais pas. Je suis un intellectuel qui agit pas conviction morale et par patriotisme, je ne suis lié à aucune organisation pour avoir des informations sur l’intérieur du système, des maquis ou du FIS. Je sais, par la presse algérienne que le général Lamari a signé la « paix » et maintenant tout le monde dit que Bouteflika a récupéré le travail opérationnel des militaires et le travail politique et diplomatique de Lamine Zéroual. Ce dernier a démissionné et est entré dans le cœur des Algériens par la grande porte.

J’ai dénoncé ceux qui se contentent de dénoncer les généraux algériens sans utiliser leurs tribunes pour produire l’ingénierie du changement : donner les outils conceptuels de la libération et les perspectives de la liberté.

J’ai dénoncé aussi le gouvernement des réformes qui a engagé des travaux colossaux sans soutien populaire. On ne peut changer l’Algérie sans son peuple ni croire que les slogans religieux ou démocratiques sont suffisants pour mobiliser un peuple et maintenir sa mobilisation. Le peuple doit être l’inspirateur dans la totalité de ses composantes et être l’acteur du changement, de son changement et de son environnement.

J’appelle donc dans ses moments difficiles, mais cruciaux de se mobiliser pour la Rupture et le Changement. La Rupture et le Changement ne peuvent demeurer abstraits, mais incarnés autour d’un rassembleur et d’un fédérateur. Cet homme est Ali Ghediri.

Il est militaire et après ? Poutine est militaire, il a redressé la Russie. De Gaule est militaire il a redressé la France.  Musulmans, nous avons Moussa qui a grandi dans la demeure de Pharaon pour la ruine de Pharaon, de Qaroun et de Hamana.  Youssef a grandi dans celle d’al Aziz d’Egypte pour être leur salut. Le Coran ne ferme pas l’histoire et ne la réduit pas :  il y a une dynamique dans laquelle nous devons nous inscrire par conviction et un destin que nous devons forcer par notre engagement :

وَقَالَ رَجُلٌ مُّؤْمِنٌ مِّنْ آلِ فِرْعَوْنَ يَكْتُمُ إِيمَانَهُ أَتَقْتُلُونَ رَجُلاً أَن يَقُولَ رَبِّيَ ٱللَّهُ وَقَدْ جَآءَكُمْ بِٱلْبَيِّنَاتِ مِن رَّبِّكُمْ وَإِن يَكُ كَاذِباً فَعَلَيْهِ كَذِبُهُ وَإِن يَكُ صَادِقاً يُصِبْكُمْ بَعْضُ ٱلَّذِي يَعِدُكُمْ إِنَّ ٱللَّهَ لاَ يَهْدِي مَنْ هُوَ مُسْرِفٌ كَذَّابٌ

Un homme croyant, qui appartenait au clan de Pharaon, mais qui cachait sa foi, dit : « Tuerez-vous un homme parce qu’il a dit :  » Mon Seigneur est Dieu ! « , alors qu’il vous a apporté des preuves évidentes de la part de votre Seigneur ? S’il est menteur, son mensonge retombera sur lui, et s’il dit vrai, il tombera sur vous quelque malheur dont il vous menace. Dieu ne dirige pas celui qui est transgresseur. O mon clan ! La domination vous appartient aujourd’hui et vous exercez tout le pouvoir dans le pays ; mais qui donc nous secourra contre la rigueur de Dieu quand elle nous atteindra ?  » . [40:29-30]

Seul un Etat de droit, un Président légitime et une armée forte et réconciliée avec son peuple peuvent conduire d’une part les tortionnaires, les criminels, les saboteurs, les corrompus et les incompétents à comparaitre devant une justice et d’autre part les compétents et les nobles à faire œuvre utile et efficace. Il faut briser le mur du silence et la muraille de la peur et créer les conditions de témoigner en faveur de la vérité et de la justice. Nous devons, par des moyens pacifiques et civilisés mettre fin aux escadrons de la mort, aux cabinets noirs, aux impunis par les urnes.

Nous voyons la France médiatique et les éradicateurs montrer du doigt le « péril vert» pour masquer et parasiter le projet de Ali Ghediri et donner au système agonisant le temps de préparer un remplaçant que l’Occident valide. Nous devons vite et sérieusement faire converger toutes les forces algériennes en soutenant et en confirmant le contenu populaire citoyen transcendant les partis politiciens, les visées néocolonialistes pour donner aux Algériens le moyen institutionnel de s‘émanciper maintenant qu’ils sont en train de se libérer de la peur, de la répression et des alliances avec l’étranger.

Omar MAZRIalgerie-rupture.com

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