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dimanche 28 avril, 2024

Algérie : Les montagnes accouchent d’une souris

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تمخض الجبل فولد فأرا

Trois mois de contestation populaire, à l’image de la place Tahrir du Caire en janvier 2011, pour voir des souris :

Les souris de la revanche qui continuent de dénoncer sans jamais, comme à l’accoutumée, avoir le rapport des forces et le rapport d’intelligence pour déboucher sur la prise de pouvoir, la conduite des manifestants pour imposer un leader capable de s’imposer lors des prochaines élections, ou la proposition politique d’une sortie de crise.

Les souris du statut quo qui continuent de refuser les élections pour maintenir leurs rentes actuelles, politiques, religieuses, historiques ou économiques. Elles savent que non seulement elles n’ont pas la moindre chance de remporter la prochaine élection présidentielle, mais elles ont peur d’être rattrapées par les dossiers de corruption, de cooptation, d’incompétence et d’autres délits politiques et économiques

Les souris du festif orgiasmique (orgie et orgasme) qui font de la protestation populaire une colonie de vacance où le drapeau national est devenu un tchador, un cache fesse, un soutien-gorge, une serviette de bain, une mantille, un sauve-qui-peut vers le nihilisme et la dissipation des énergies en faisant du sur-place. L’organisation parfaite des raz de marée humaine est en contradiction avec l’absence d’émergence de leaders, de plateforme de revendication, de constitution de comités populaires. Une fois les vacances terminées, la facture à payer sera lourde.

Les souris du chaos qui tentent de grignoter un quota. Ces charmantes bestioles sont similaires à la souris du conte algérien qui suggérait au maitre du domicile de vendre le chat et d’acheter à sa place une boule de graisse et du fromage. Faute d’imposer leur représentativité populaire surfaite à coup de médiatisation, elles tentent de négocier une Algérie nouvelle République par l’un des deux scénarios :

  • Un conseil de transition, à l’image du Haut comité d’État de 1992, pour imposer une nouvelle Constitution, une nouvelle configuration politique de l’Algérie, une emprise sur les organes de souveraineté nationale (Armée, Sureté, Télévision, Chancellerie) et faire valoir le programme des Français ou des Américains : détruire l’ANP et saper l’islamité et l’arabité.
  • Une libanisation de l’Algérie. Si le Liban est déchiré entre des pouvoirs de nature confessionnelle (Chiite, Sunnite et Maronite) et des allégeances régionales (Syrie, Iran et Arabie saoudite) et internationales (France et États-Unis), l’Algérie sera morcelée en autant d’idéologies, d’ethnies, de régions et de vassalisation internationale (France, États-Unis, Turquie, Qatar, Arabie saoudite). Nous serions dans une situation pire que la fin de l’Andalousie ou similaire aux anciennes colonies africaines. Dans le meilleur des cas, les Forces laïcistes se verraient accorder le statut de minorité dominante dans une Algérie où le système des quotas économiques en vigueur viendrait à se transformer en quotas politiques sur des bases idéologiques sectaires.

Dans un cas comme dans l’autre l’ANP n’acceptera jamais ce « deal » et refusera les intimidations et les chantages. Elle sait, sans doute que ses « partenaires », nationaux et étrangers, la poussent à la faute. La pire des fautes serait une confrontation militaires/civils suite à des incidents provoqués, la seconde faute serait la capitulation de l’armée et l’abandon du pays dans une confusion et une anarchie où ne présidera que l’arbitraire et le transitoire.

Il faut juste imaginer les conséquences politiques, sociales, économiques, financières et diplomatiques en cas de prolongement de la vacance du pouvoir. Il faut imaginer un cas de force majeure sans Président élu. Il faut imaginer une crise sociale prenant le relais de la crise politique avec des institutions paralysées ou « gouvernées » hors Constitution, sans règles, sans élites compétentes, légitimes et légales. Qui va fixer les normes, qui va arbitrer, qui va assumer les responsabilités nationales, qui va commander l’Armée.

Sénèque l’Ancien disait aux sénateurs romains : « Dans la tempête, un navire a besoin d’un capitaine, d’une boussole, d’un cap et d’une vigie ». Il faut une unicité de commandement, une unicité de référence, une unicité d’orientation, une unité d’étalonnage pour mesurer, peser et évaluer. Encore une fois la notion d’État échappe aux Algériens. Le peuple, foudroyé par l’école, la mosquée et les médias du régime, peut être excusé sur ses ignorances en matière de significations abstraites de l’État et d’appareils concrets de l’État. Les élites ne peuvent trouver aucune justification conceptuelle, historique, politique ou idéologique de l’effondrement du dernier carré de l’État et de la fin des derniers fils conduisant à la légitimité, la légalité et la compétence pour sauver leur pays.

Les souris zouaves (azwafa الزواف) : Ces bestioles à poil doux et lisse sont intelligentes et laborieuses, expertes dans le travail de sape. La mémoire collective nous dit que ces zouaves ont toujours été du côté du pouvoir en place : ils avaient servi les janissaires des Deys et des Beys d’Algérie qu’ils ont déserté en 1830 pour servir l’armée française à peine débarquée sur le sol de Sidi Ferruch. Ils ont été le premier régiment indigène de répression des indigènes. Le dictionnaire français nous informe sur le Zouave « soldat algérien d’un corps d’infanterie indigène formé par la France » par l’Arrêté du général Clausel du 1er octobre 1830.

Ces énergumènes seraient, selon le récit populaire, des tribus berbères Zwawa qui s’illustrent par un comportement extravagant et belliqueux. Ils auraient formé les légions numides qui avait détruit Carthage pour le compte des Romains en guerre contre Hannibal. Ils auraient opposé une haine farouche à « l’invasion » arabo-musulmane. Incompatibles avec toute notion d’Etat, les Zwawa auraient donné l’Elite guerrière de leurs tribus à la France pour ses guerres coloniales et ses guerres européennes. Ils n’auraient jamais respecté pacte, trêve ou contrat conclu avec les autres tribus berbères. Par contre avec les Français ils ont été de fidèles et loyaux serviteurs zélés. Les zouaves et la Légion étrangère se sont illustrés par leur bravoure et leur férocité lors de la guerre de Crimée. En 1865, ils s’étaient illustrée dans l’expédition française du Tonkin (sud est asiatique).

Les Algériens pour désigner le cynisme, le nihilisme, la cruauté d’un homme ou d’une tribu le nommait ben Zwawa.

Nos sociologues et nos historiens ont un champ d’exploration scientifique pour tenter d’expliquer la haine viscérale de certains algériens pour leurs compatriotes et particulièrement pour ceux qui se réclament de l’arabité et de l’islamité. C’est une piste pour comprendre l’origine de la difficulté à ériger un État algérien : Dans nos gènes culturels et ethniques, il y aurait la présence des agents de destruction et des facteurs hostiles à toute organisation civilisée et pacifique.

Ces Zouaves ont mérité la confiance des Français au point d’en faire les légions de protection des palais impériaux de la métropole et des gouvernements des colonies. Nos amis français doivent avoir trouvé l’appât idéal pour maintenir vivace, à ce jour, l’esprit zwafa et la culture zwawa en Algérie indépendante. Mon grand-père, berbère, nous racontait quelques extravagances et quelques pillages commis par des Algériens contre des Algériens et terminait ses propos par cette expression fataliste : « Âlk Zwawa ma yathnaha ma Yadhawa : le lien des zouaves ne peut être ni rompu ni soigné ».

Les souris de l’avant Bouteflika et leur communiqué souricier. Il s’agit bien d’un communiqué souricier car la grande stature des communicants nous laissait croire qu’il y avait une proposition de sortie de crise bien pensée, bien ficelée, bien ciblée. Mais elle était sans envergure politique, sans dimension eu égard à l’ampleur du drame algérien, sans objectivité. Elle n’a fait que caresser dans le sens du poil toutes les souris agissant sur la scène politique et médiatique.

J’ai l’intime conviction que nos respectables et vénérables figures nationales Taleb El Ibrahimi, Benyellès et Abdenour sont tombées dans une souricière grossière qu’ils auraient pu voir avant de publier leur communiqué. Je m’explique :

Il n’est pas normal que nous trouvions associés dans le même communiqué trois figures « effacées » par Bouteflika et qui de surcroit n’ont pas pu trouver un consensus et une figure nationale pour « contrer » le cinquième mandat. On ne passe pas ainsi de l’oubli à la présence médiatique et de la défensive à l’offensive. Nous sommes dans un jeu de souris, celui des souris de l’ombre. Ces souris cachées n’ont pas explosé dans l’offensive menée par l’ANP, elles parviennent à détruire la communication de Gaïd Salah et par conséquent celle de la seule institution encore debout en Algérie.

Il n’est pas normal que ces trois figures soient toutes âgées de plus de 80 ans alors que les souris de la contestation réclament la jeunesse et « dégagez-tous ». Nous sommes dans une comédie tragique qui confirme que même chez l’ancienne génération, la notion d’État n’existe pas dans la conscience.

Il n’est pas normal que d’autres figures, de véritables poids lourds à l’instar de Hamrouche et de Zéroual, ne soient pas associés. Ils ont peut-être refusé ou bien on a jugé utile de ne pas les associer, car le but du jeu est de donner l’illusion d’une sorte de San Egidio où les partenaires de la Plateforme de Rome de 1995 soient dans la même configuration politique : Maitre Abdenour pour le FFS et les Droits de l’Homme, Taleb El Ibrahimi pour le courant islamiste même si dans la réalité il ne peut représenter le courant majoritaire du FIS par divergence idéologique et politique, Rachid Benyellès pour le courant nationaliste (FLN et ALN). Il me semble que l’Algérie a changé sociologiquement et politiquement, la fixer sur d’anciennes références idéologiques et d’anciens repères historiques c’est continuer à se tromper.

Le but était peut-être de faire diversion ou de diriger une attaque contre l’armée par des « notables » respectables, mais hors de la réalité par leur retrait de la vie politique et de leur âge avancé.

Il n’est pas normal d’imputer nos malheurs à Bouteflika et son clan. Ils ne sont pas tombés du ciel. Il y a un processus historique et politique avant l’indépendance nationale qui s’est inscrit dans l’échec. La période Chadli a donné l’illusion de démocratie et de réformes sans profondeur populaire et sans doctrine de développement, l’échec a été reconduit à grande échelle. Dès 1992, le pillage de l’Algérie a commencé sous couvert de la lutte antiterroriste ainsi que l’exclusion idéologique. Il est quand même ironique de voir l’ingratitude des souris qui considéraient Bouteflika comme une divinité ou un prophète qui leur donnait du crédit, de la consommation, de la rente, du logement et des investissements.

Il n’est pas normal que des figures nationales qui ont occupé respectivement de hautes responsabilités dans l’armée, la diplomatie et les Droits de l’homme puissent commettre les fautes politiques suivantes qu’aucun débutant ne devrait faire et encore moins ceux qui avaient une stature de chef d’État :

  1. Demander à l’ANP de dialoguer. Dans la situation présente, l’Armée ne joue pas et ne doit pas jouer le rôle de partie prenante à qui il faut trouver un partenaire pour négocier le pouvoir. L’ANP est en train de dire qu’elle est l’arbitrage dans la cadre du respect de la légalité constitutionnelle. S’il y a dialogue c’est avec le Président par intérim et avec le chef du gouvernement qui représentent l’exécutif et que semblent contester la « majorité » des Algériens.
  2. Demander à l’Armée de négocier avec les représentants du peuple et de la société civile : où sont les forces organisées et légitimées par le peuple pour dialoguer. L’Algérie, en l’état actuel des choses, est une immense souricière où chaque souris danse au son des flutes des maitres chats et apprentis chatons. Pour dialoguer, il faut qu’il y ait des programmes, des références stables, et une volonté de sortie de crise. L’armée a fixé la barre très haut : la légalité et la légitimité. Nous ne voyons pas l’émergence de compétences (aptitudes à gérer ou à décider, mais reconnues socialement) ni d’autorités (producteurs d’idées, initiateurs de projets, concepteurs de solutions). Nous ne faisons que bavarder et distraire les Algériens de leur devenir.
  3. Affirmer que le vote est une hérésie est hérétique et cela confirme que les Algériens sont l’exception unique sur cette planète : les militaires demandent le vote, mais les civils le refusent au nom de multiples prétextes sans jamais proposer ou exiger des garanties. L’armée demande un gouvernement civil, les civils veulent un État d’exception sinon l’absence d’État. Aucun refus du vote ne provient de mouvement organisé de type américain libertarien anarchiste, mais d’insensés, les uns ignorant les sciences politiques, les autres transgressant la raison. On reproche à Bouteflika la sénilité et la destruction de l’État, mais on reconduit le même état d’esprit.

L’exigence d’État, l’évitement du drame qui peut conduire à l’effusion de sang, la raison humaine, le sens du devoir sont ce que nous avons déclarés depuis plus de trois mois :

  • La légalité
  • L’organisation du peuple en comité populaire
  • Le contrôle populaire du scrutin.
  • L’engagement du prochain Président à relancer le processus démocratique, à lutter contre la corruption, à mettre fin au système de quotas et de cooptation, la fin des monopoles et de l’exclusion
  • L’émergence d’une Nouvelle République, peut m’importe comment on l’appelle ; Seconde République, République novembriste, République islamiste, République algérienne. L’important est qu’elle soit républicaine, démocratique, populaire et sociale. Toutes ces notions nous devons les clarifier. C’est la feuille de route des candidats qui tardent à pointer le museau.

Les garanties sur le processus électoral, son déroulement et ses résultats. Dans le vacarme médiatique, mes propositions – ainsi que celle du Dr Mohiédine Amimour, ancien conseiller du Président Boumediene – ne trouvent pas d’écho sauf des commentaires désagréables. Tant pis ! J’ai un pelage gris comme mes concitoyens. Il faut des couleurs chatoyantes pour se faire remarquer et briller comme un « insensé ». Benflis semblent avoir un pelage chatoyant : il se met au diapason avec les souris qui confirment ses vœux insensés et il trouve que le communiqué des « trois sages » est sage et raisonnable. En dehors du discours journalistique et de son alignement sur le refus de la légalité, il n’offre pas une vision raisonnable et intelligente de sortie de crise, de relance du développement social et économique, de réformes économiques. Il a pourtant été deux fois ministre, premier ministre, directeur de cabinet et directeur de campagne de Bouteflika.

L’ANP, par la voix de son chef d’État-major, a ouvertement déclaré la fin de l’ancien régime, la lutte contre la corruption et le respect de la souveraineté du peuple. Elle a donné la garantie pour la constitution d’une commission nationale indépendante et souveraine pour la supervision des élections et la proclamation des résultats. Il faut aller dans ce sens en apportant une contribution concrète et exiger d’autres garanties. La mobilisation populaire doit se faire dans un cadre plus politique et plus édificateur. Les partis politiques et la société civile qui se gargarisent du « grand peuple » et d’autres narcissismes utilisent ce peuple comme une souris qui danse et ils finiront par se montrer sous leurs traites de rats, fuyant le bateau en naufrage si l’Algérie sombre, ou pillant les champs de richesse si l’Algérie se sauve de la catastrophe. Les souris manœuvrent, une fois en refusant le recours à la Constitution, une fois en déclarant les mesures de l’armée comme étant anti constitutionnelles.

Bien entendu mes propos vont être perçus comme celui d’un agent de l’armée ou d’un privilégié du système. Je comprends la méfiance et la défiance de certains vis-à-vis de l’armée, je comprends l’impossibilité de l’armée de mener une communication pédagogique puisque l’ancien système a verrouillé le champ médiatique le transformant en une opposition à l’armée et à la petite parcelle de l’égalité qui reste dans ce pays. La question n’est pas de soutenir l’armée, elle n’a pas besoin de notre soutien, mais de se positionner avec réalisme et justesse sur la légalité comme voie de sortie de crise. Ma famille avait pris position contre le coup d’État de Boumediene, car il avait agi contre la légalité. J’ai pris position contre le coup d’État de janvier 1992 parce qu’il avait porté atteinte à la légalité et qu’il allait ouvrir la boite de Pandore. C’est une affaire d’éducation et de principes. Il n’y a pas de place à l’affectif, au sectarisme, à l’esprit partisan ou à l’opportunisme.

La véritable question : est-ce que les Algériens sont prêts à se libérer de la rente et se mettre à produire leur argent, leurs richesses, leurs idées par l’effort et la sueur ? Les mois à venir vont nous donner la réponse. On verra d’ici là si on persiste dans notre statut de souris qui clique sur n’importe quelle sidération ou si nous devenions une véritable souricière, la vraie, la machine qui traque et attrape les souris voleuses et gaspilleuses.

NB : Les experts en amalgame vont trouver que je m’attaque à de grandes personnalités et que je dénigre le peuple algérien. Des articles récents témoignent de mon admiration pour les grandes figures nationales ainsi que de ma proximité sociale avec le peuple algérien pour qui j’ai une profonde et sincère considération. Cependant la probité morale et la rigueur intellectuelle m’obligent à appeler un chat un chat et une souris une souris, même si cela déplait. Je sais que le chat et la souris aiment à être caressés dans le sens du poil. Chez nous on dit que celui qui veut être caressé dans le dos n’a qu’à aller au hammam. Notre ambition est de libérer l’Algérie de la culture de pipelettes des bains maures. Nous voulons un débat sérieux et responsable : le bavardage des oisifs, les analyses des retraités de la politique, et les propos de conciergerie médiatique ne font que renforcer l’impasse et aggraver la crise. 

Bien entendu, le récit de la montagne accouchant une souris fait penser au nombre impressionnant de montagnes en Algérie avec les souris aussi nombreuses. C’est un conte populaire symbolique pour désigner une crise qui apporte des solutions dérisoires ou des hommes de peu d’importance inaptes à la gérer. Voici le conte :

Jadis, un groupe de nomades, voyageant dans une vallée et, fatigués de voyager, décidaient de placer leur tente dans un endroit situé dans la vallée, près de la montagne. En sirotant leur café, Ils avaient vu du sable et de petites pierres tomber des hauteurs de la montagne. Imaginant un séisme ou une irruption volcanique, tout le monde était pris de panique rendant la fuite impossible. Ne voyant pas la catastrophe arrivée, ils ont pris leur courage et deux mains, se sont levé et ont regardé  la montagne.

Quelques instants plus tard, ils virent sortir de l’un des terriers de la montagne une souris. A leur vue, la souris s’enfuit et alla se cacher de l’autre côté de la vallée. Tout le monde se mit à rire. Puis un cheikh (un vieux sage) dit :
La montagne a tremblé, mais  elle a accouché d’une souris
تمخض الجبل فولد فأرا

Omar MAZRI

Rédaction

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1 COMMENTAIRE

  1. Tres interesse’ par l’article lu. Il y a des verites irrefutables certes.
    Le temps est precieux et a la longue dans la situation presente de algerie il va jouer en defaveur de la solution attendue.
    Il faut battre le fer a chaud.

    – choix d’un vieux politicien
    – des assistants de l’elite pour l’aider
    – mise de l’algerie sur rails (changement constitution, commission de surveilance, sauvegardes necessaires avec la puisqance de l’armee pour les dossiers sensibles, etc…)
    – veiller au grain sur la finance du pays
    – mettre en place les instruments pour une election presidentielle.
    – Toutes les personnes engagees dans le processus de sauvegarde du pays de la derive sont inneligibles

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